Le Drian réaffirme l’engagement de la France pour un règlement en Libye
Le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a réaffirmé, lundi, l' »engagement » de la France en faveur d’un règlement en Libye, soulignant le souci de Paris de voir ce pays se stabiliser dans son intérêt propre et celui de ses voisins.
« Notre objectif c’est bien la stabilisation de la Libye dans l’intérêt des Libyens eux-mêmes mais aussi dans l’intérêt des pays voisins dont nous faisons en quelque sorte partie« , a dit M. Le Drian, dont les propos ont été rapportés par plusieurs médias français.
Le responsable français, en visite à Tripoli, a estimé que la « stabilisation » de la Libye passe par l’application de la déclaration commune ayant sanctionné les pourparlers inter-libyens tenus, le 25 juillet dernier, à la Celle-Saint-Cloud, en banlieue parisienne.
L’objectif est « une Libye unie, dotée d’institutions fonctionnelles« , une « condition pour éviter durablement la menace terroriste et permettre la réconciliation« , a souligné Le Drian qui, après Tripoli, devrait se rendre à Misrata, puis dans l’est libyen à Benghazi et Tobrouk.
Fin juillet dernier, la France avait souligné, au lendemain d’un attentat terroriste contre des soldats de l’Armée nationale libyenne (ANL) à Joufra, au sud de Tripoli, la nécessité d’ «un effort résolu de toutes les parties libyennes » pour l’éradication du terrorisme.
Pour réaliser cet objectif, le ministère français des affaires étrangères avait, par la voix de son porte-parole, estimé également nécessaire «la réconciliation nationale, le renforcement de l’Etat et la construction d’une armée libyenne unifiée sous l’autorité civile, avec le soutien de la communauté internationale».
Il avait de même exprimé le soutien de la France aux efforts du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Libye, M. Ghassan Salamé, pour «parvenir à une solution politique inclusive».
La même source avait souligné, à ce propos, le plein engagement de la France dans la dynamique initiée lors de la rencontre de la Celle-Saint-Cloud qui a vu pour la première fois MM. Sarraj et Haftar «souscrire ensemble à une feuille de route». «Ce dialogue doit se poursuivre et s’élargir», avait insisté le porte-parole.