Le Nigéria et le Maroc attribuent à une Joint-Venture le contrat de gestion de leur projet commun de gazoduc

Pour les dirigeants nigérians et marocains, le gazoduc qui passera par 13 pays africains sera un outil clé de l’intégration africaine.

Le mercredi 6 juillet, les sociétés publiques des hydrocarbures du Nigéria et du Maroc (NNPC et ONHYM respectivement) ont annoncé l’attribution d’un contrat de conseil en gestion de projet à une coentreprise composée de ILF Consulting et de DORIS Engineering.

Les services couvriront l’ingénierie du gazoduc et des stations de compression sur terre et en mer, les études techniques, l’évaluation de l’impact environnemental et social, les études d’acquisition des terres, ainsi que le cadre d’exécution du projet.

Prévu pour être long de plus de 6 000 km, le gazoduc Nigéria-Maroc sera le deuxième plus long gazoduc du monde, une fois achevé. Il aura un diamètre de 48 pouces en offshore et de 56 pouces en onshore, avec une capacité de transport prévue de 30 milliards de mètres cubes par an.

 

Le gazoduc partira du sud du Nigéria, plus précisément du bassin du delta du Niger qui abrite d’immenses réserves de gaz naturel, les plus importantes du continent, et ralliera le Maroc, en passant par 11 pays africains. Une fois au Maroc, il sera connecté à des infrastructures existantes pour approvisionner l’Europe.

 

 

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