Casablanca-settat : l’assèchement du barrage Al Massira s’aggrave
Le Maroc se trouve dans une situation inquiétante et délicate suite aux faibles précipitations de cette année, causant l’assèchement de plusieurs grands barrages dont celui de d’Al Massira, qui avec un taux de remplissage de 5,6%, inquiète plus qu’il ne rassure.
Le Maroc est touché cette année par un déficit pluviométrique impressionnant, inconnu de la population depuis une dizaine d’années Cette situation met le pays dans une situation critique situation de pénurie d’eau. La sécheresse qui en découle a presque touché tous les secteurs économiques du pays.
Le déficit pluviométrique a engendré la baisse du remplissage des barrages du royaume, en l’occurrence le deuxième plus grand barrage d’Al Massira, qui est le principal barrage du bassin Oum Errabiî.
Le barrage est à un taux de remplissage qui égale à 5,6%, depuis son inauguration en 1976 et n’a jamais enregistré un pareil taux, ce qui confirme la dure réalité de sécheresse que connaît le royaume en termes de disponibilité d’eau potable.
C’est dans ce contexte que le gouvernement a fixé un objectif de bâtir d’autres barrages, pour faire face aux crises de sécheresse qui peuvent toucher le pays dans les prochaines années.
La digue disposant d’une capacité de stockage de plus de 2,65 milliards de m3 et haut de quelque 80 mètres, est exploitée par une région qui comporte une grande population, à savoir Casablanca-Settat, El Jadida, Safi, Sidi Bennour, Azzemour et Benguérir, ce qui pose région dans une situation délicate à gérer.
Al Massira couvre également l’alimentation de l’OCP, du Jorf Lasfar en eau industrielle, avec une production d’hydroélectricité.
La situation alarmante actuelle nécessite la mobilisation collective de toutes les parties prenantes, y compris les citoyens, et ce s’engageant à un compromis basé sur la bonne gestion d’eau, d’éviter ou minimiser l’utilisation d’eau potable pour les besoins de degré secondaire.