« Le Maroc, une plaque tournante des technologies de l’information »
Le Maroc se positionne en tant qu’une plaque tournante des technologies de l’information, un des secteurs stratégiques pour l’avenir des peuples, a relevé, dimanche à Marrakech, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
« Le Maroc se positionne davantage en tant que plaque tournante des technologies de l’information qui ont balayé les barrières dressées face à l’économie traditionnelle, en contribuant au processus de développement et de mondialisation du globe », a relevé Moulay Hafid Elalamy qui s’exprimait lors d’une rencontre organisée par le World Economic Forum et son département en marge de la 55e Réunion de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, (ICANN), organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Il a, de même, relevé que « le Maroc, un africain avéré de la première catégorie et contaminé par la maladie africaine positive, ne ménage aucun effort en faveur de la défense du continent », précisant que la stratégie prônée par le Royaume vise à le placer en tant que porte d’entrée sur l’Afrique.
Il a, aussi, noté que de grandes mutations s’opèrent dans le monde entier et impactent la vie quotidienne de la population du globe, ajoutant que l’Afrique a besoin de réaliser de la richesse et de la partager de manière plus équitable.
De son côté, le président exécutif de l’ICANN, Fadi Chehade, a fait savoir que le Maroc peut jouer un rôle important dans l’économie numérique de l’Afrique, en tirant profit de ses potentiels différenciés, techniques, stratégiques et humains.
Il a, par la même occasion, signalé que la manifestation constitue une occasion idoine pour étudier les moyens susceptibles d’enrichir et d’apporter une plus value au monde numérique de l’Afrique, précisant que le capital humain du continent favorise l’essor du secteur.
M. Chehade a, à cet effet, indiqué que l’internet représente l’une des nouvelles méthodes pour gouverner les ressources transnationales, ainsi qu’une arme pour faire face aux problèmes qui retardent le développement du continent africain.
Le président du global challenge partnerships, Alex Wong, a, quant à lui, relevé que ce carrefour international favorise la création des affaires numériques en Afrique et assoit les bases d’un dialogue ouvert sur les challenges et barrières qui font face à l’économie digitale du continent.
Il a, par la même occasion, mis l’accent sur le potentiel important dont jouit l’Afrique notamment le capital humain, appelant les décideurs publics et les hommes d’affaires à développer des modèles de collaboration avec le continent dans le domaine numérique.
Et d’ajouter que le Maroc, grâce à sa stabilité et son environnement d’affaires favorable, contribue en tant que catalyseur des initiatives et actions du secteur à l’échelle africaine.
Initiée sous le thème « l’Initiative sur le futur d’Internet/dialogue africain sur l’économie numérique : favoriser une collaboration publique-privée et appuyer la croissance du numérique », cette rencontre a été précédée par une réunion des ministres africains des TIC et de la 3ème réunion gouvernementale de haut niveau qui connaît la participation de plusieurs ministres de l’Economie numérique.
Cette rencontre est organisée en collaboration avec l’ICANN, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique. Plus de 2.000 délégués prendront part à cette manifestation qui vise à finaliser les discussions sur le processus de transition de l’ICANN qui sera chargée de superviser les fonctions d’IANA (Internet assigned numbers authority) d’ici le 30 septembre, date à laquelle l’actuel contrat entre l’ICANN et l’administration américaine arrive à terme.
L’ICANN est chargée de la sécurité, de la stabilité et de la coordination mondiale du système d’identificateurs uniques de l’Internet. Elle est aussi responsable de l’administration de plusieurs ressources essentielles d’Internet, comme l’adressage IP et le système DNS racine grâce auquel les noms de domaine fonctionnent.
Maroc diplomatique avec MAP