L’OMS préconise deux traitements par anticorps monoclonaux contre Ebola
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié, vendredi, de nouvelles directives sur les traitements contre la maladie à virus Ebola, dont deux recommandations en faveur de l’utilisation de thérapies à base de deux anticorps monoclonaux.
L’OMS a formulé « des recommandations fermes pour deux traitements par anticorps monoclonaux : mAb114 (Ansuvimab ; Ebanga) et REGN-EB3 (Inmazeb)« , soulignant que ces deux thérapeutiques recommandées “ont démontré des avantages évidents et peuvent donc être utilisées pour tous les patients confirmés positifs à la maladie à virus Ebola”.
« Les progrès réalisés ces dix dernières années en matière de soins de soutien et de thérapeutique ont révolutionné le traitement du virus Ebola. La maladie à virus Ebola était autrefois perçue comme une mort presque certaine. Mais ce n’est plus le cas« , a affirmé Robert Fowler, professeur à l’université de Toronto (Canada) et coprésident du groupe chargé de l’élaboration des directives de l’OMS, cité par un communiqué.
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Ce nouveau guide vient “compléter le guide de soins cliniques qui décrit les soins de soutien optimisés que les patients atteints d’Ebola devraient recevoir, des tests pertinents à administrer à la gestion de la douleur, de la nutrition et des co-infections, en passant par d’autres approches qui mettent le patient sur la meilleure voie de guérison”, a indiqué l’organisation, faisant observer que ces traitements concernent « les personnes âgées, les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et les nouveau-nés nés de mères dont le virus Ebola a été confirmé dans les sept premiers jours après la naissance”.
“L’OMS est prête à aider les pays, les fabricants et les partenaires à améliorer l’accès à ces traitements, et à soutenir les efforts nationaux et mondiaux visant à rendre plus abordables les produits biothérapeutiques et les produits similaires correspondants”, a ajouté l’agence spécialisée de l’ONU.
La maladie à virus Ebola est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
Avec MAP
