Citizen Lab, fait licencier un chercheur américain de l’Université pour avoir dénoncé ses pratiques mafieuses
Par Hassan Alaoui
Encore une affaire de discrédit notoire ! Disons de violation de la liberté de conscience, de répression par une institution reconnue contre un citoyen empêché d’accomplir sa tache de chercheur, banni et enfin exclu. Plus on avance dans le dénouement de ce puzzle dénommé Pegasus, plus on découvre les arcanes d’un machiavélique système digne d’un Hydre de Lerne. Et l’on ne s’étonne point qu’après avoir subverti des pays en Europe – disons sali -, ses maléfiques retombées touchent aujourd’hui les Etats-Unis et des sphères universitaires, non certes des moindres.
La réputation de North Central University de Californie, prestigieuse par son simple nom, en reçoit aujourd’hui un sacré coup. Elle vient de s’illustrer par une action qui ne l’honore point, dans une démarche sans précédent. Elle vient de licencier abusivement et sans crier gare un jeune chercheur doctorant du nom de Jonathan Scott, au motif qu’il a dénoncé, dans un rapport rédigé par ses soins et intitulé « Découvrir le Citizen Lab et démystifier le Catalangate » la gabegie et la corruption, régnante et florissante au sein de la plateforme de ce tristement fameux laboratoire de Citizen Lab. Ce rapport a secoué l’administration de cette dernière plateforme et, bien entendu, l’Université californienne dont on peut dire qu’elles sont toutes deux liées par une sorte de pacte faustien et quasi incestueux. Jonathan Scott a été licencié au prétexte fallacieux qu’il a « violé le code de conduite »…
La beauté du courage et de la vérité
En fait, menant ses recherches avec honnêteté et une rigueur implacable, ce jeune chercheur américain, s’était fait un point d’honneur de mettre la lumière sur les pratiques abusives, tromperies, l’information mensongère de Citizen Lab – organe canadien – devenu la bible et le complice impuni des Forbidden stories, Human Right Watch et Amnesty international, toutes organisations bénéficiant de subventions faramineuses dont la fonction peu glorieuse est de s’attaquer aux démocraties et à des pays comme le Maroc. Les derniers mois ont vu fleurir plusieurs plaintes contre les unes et les autres, les plus significatives venant de l’Ukraine dont la représentante d’Amnesty international à Kiev , non seulement a déposé sa démission, mais dénoncé violemment les incuries et pratiques mafieuses de cette dernière ONG.
Pour avoir mis le doigt sur les compromissions ravageuses de Citizren Lab et par conséquent des toutes ses jumelles, Jonathan Scoot a donc payé de sa carrière et de sa « vie ». Son licenciement brutal nous révèle en fait la dimension réelle d’un scandale qui, au-delà du caractère de péripétie criminel institutionnalisé, est devenu néanmoins une culture d’entreprise voire un modèle : les montages réalisés par Citizen Lab, sur la base de mensonges et racolages dénotant ainsi une maléfique mais véritable volonté de s’attaquer à certains Etats et à leurs institutions. Le fil conducteur de cette pratique est tout simplement la déstabilisation, les ruptures sociales, le désordre… Le jeune chercheur américain a commis « le crime » de démonter le tissu de mensonges concernant des écoutes téléphoniques du gouvernement espagnol de Pedro Sanchez contre les militants de la Catalogne, et de prouver , preuve à l’appui, leur complicité avec Citizen Lab qui, encore une fois, s’est employé à fourvoyer l’opinion publique espagnole et internationale sur une prétendue implication des autorités espagnoles.
Parole contre parole, comme dit l’adage, les campagnes de Citizen Lab et de ses complices, menées au pas de charge avec un écho amplifié et complice dans les médias, a semblé avoir mis à mal le pouvoir espagnol. Se sentant directement impliqués, mis en cause par les arguments apportés dans le rapport sans concession que Jonathan Scott a fourni, les dirigeants de la plateforme de Toronto sont donc confrontés à cette vérité qui écorne leur réputation d’indépendance et de rigueur. Un écran de fumée tout simplement dévoilé par l’impertinence d’un jeune doctorant et dont le détricotage méthodique porte préjudice irrémédiablement aux autres ONG complices. Il est le fruit d’un inlassable et minutieux travail qui et en même temps la traduction d’une quête pour la vérité chez un jeune qui, soulevant le couvercle d’une monstrueuse et insidieuse campagne de propagande, veut à coup sûr en découdre avec une culture du mensonge, d’enfumage et de la tromperie.
Citizen Lab et autres organisations arnaqueuses
Il convient de souligner que dans un premier twitt publié sur son compte par Jonathan Scoot, concernant son expulsion de l’Université, il a déclaré que « des parties influentes et des influenceurs sur Twitter ont pris contact avec les dirigeants de l’Université pour les inciter à le révoquer à cause d’un rapport qu’il a publié sur Pegasus… ». Victime collatérale de Pegasus, victime réelle d’un système de mensonge à l’échelle mondiale. Et de poursuivre : « J’ai rejeté catégoriquement les mensonges ( de Citizen Lab), d’une société technologique de l’information (…) je vais poursuivre mon travail de vérification et de décryptage des rapports des organisations arnaqueuses comme Citizen Lab »
Comme pour l’affaire Pegasus, une vaste complicité synonyme d’escroquerie est désormais dénoncée. Le slogan fameux de « CitizenLab, votre plateforme de participation citoyenne » est un mythe effiloché, à la réputation sérieusement entachée et ébranlée par le scandale de Jonathan Scott. Les dirigeants de ces ONG qui s’agitent comme « des mouches dans des cruches », dirait Borges, poussés à leur dernier retranchement, n’hésitent pas eux-mêmes d’avouer que leurs campagnes contre les Etats et les institutions sont montées au prix d’un mensonge et d’une corruption tentaculaires.
Le précieux soutien de Irina Tsekurman
Irina Tsekurman est une journaliste américaine qui n’a pas froid aux yeux et qui, victime elle aussi du répressif comportement de Citizen Lab et de ses hordes, a décidé de monter au créneau pour dénoncer les malversations, la corruption et proclamer son soutien à Jonathan Scott. « Imaginer, dit-elle, que ces personnes chargées à l’origine de votre sécurité électronique et votre spécificité sont devenues corrompues, obsédées, opportunistes et fanatiques ». Cette avocate de renom, qui inscrit sur son fronton la rigueur et l’honnêteté et qui dénonce les violations perpétrées par le polisario contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, a vécu le même scénario que Jonathan Scoot. Sa dénonciation procède d’une indifférence qui frappe l’opinion face au délit grave de désinformation, d’intoxication et d’une volonté de fourvoyer les peuples. Elle mobilise l’opinion contre Citizen Lab, Amnesty et rappelle que, dans la fable appelée « espionnage de Pegasus », montée de toutes pièces il y a deux ans contre le Maroc, sans preuves, 22 Etats de l’Union européenne ont recouru ou recourent toujours au système Pegasus commercialisé par le groupe israélien NSO. Le crypto défenseur des vérités s’avère en fin de compte n’être qu’un piètre Tartuffe, maître en faux…