20 morts dans les affrontements de Bagdad après le retrait Sadr
Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles réelles pour contenir les manifestants pro-religieux qui ont pris d’assaut les institutions.
Au moins 20 personnes ont été tuées lors d’affrontements dans le centre de Bagdad lundi à la suite de l’annonce par l’influent religieux chiite Muqtada al-Sadr qu’il se retirait de la vie politique, selon des sources médicales citées par Al Jazeera.
La plupart des personnes tuées seraient des manifestants pro-Sadr, selon l’agence de presse officielle NINA, qui a confirmé les accusations de la police dans la Zone verte de la capitale irakienne, où se trouvent les principales institutions.
Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles réelles pour contenir les manifestants, avant que les dirigeants politiques n’appellent à la retenue de toutes parts. Parmi les institutions perquisitionnées se trouve le bâtiment qui abrite le bureau du Premier ministre.
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Les autorités ont imposé un couvre-feu pour tenter de contenir cette vague de violence, qui s’est également étendue à d’autres régions de l’Irak. À Bassorah, des groupes de manifestants ont également fait irruption dans des bâtiments publics, rapporte NINA.
Dans l’ensemble, le gouvernement irakien a fermé les bureaux du gouvernement en raison du couvre-feu en cours, tandis que le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi a ordonné que « les heures de travail officielles soient supprimées » mardi, selon l’Agence de presse irakienne (INA).
Al-Sadr, qui mobilisait ses centaines de milliers de partisans à Bagdad depuis des semaines au point d’avoir pris deux fois le contrôle du parlement, a exigé l’appel à de nouvelles élections après dix mois d’échec à former un gouvernement.
Agences