Effondrement d’un immeuble de trois étages dans l’ancienne médina de Casablanca
Un immeuble de trois étages s’est effondré dimanche matin au niveau l’avenue royale de l’ancienne médina de Casablanca, indique le ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville.
L’immeuble avait déjà fait l’objet d’une décision de démolition le 23 juin 2012, d’ailleurs trois familles des cinq qui y habitaient ont été relogées, la quatrième était sur le point de quitter l’édifice, tandis qu’une dernière refusait catégoriquement de quitter la demeure, ajoute le ministère dans un communiqué, dont copie est parvenue à la MAP.
Le traitement de ce type d’immeuble nécessite une collaboration complète entre toutes les parties concernées, aussi bien propriétaires que locataires, précise la même source.
Conscient du danger que représentent les édifices menaçant ruine sur la vie des habitants, le ministère ne cesse de leur accorder un intérêt extrême à travers la mobilisation des financements nécessaires pour leur aménagement ou la création du cadre juridique qui y nécessaire, en atteste la promulgation de la loi 12.94 relative aux édifices menaçant ruine et la gestion des opérations de rénovation urbaine.
Le ministère est également partie à la convention conclue pour le traitement des édifices menaçant ruine à Casablanca pour une enveloppe de 1.759 millions de dirhams, dont une contribution du ministère à hauteur de 306 millions.
En vertu de cette convention, 6.338 édifices menaçant ruine seront traités, dont 2.180 seront détruits complètement, 956 détruits partiellement, alors que 2.921 édifices seront traités et 9.250 familles seront relogées.
Jusqu’aujourd’hui, 3.995 familles ont été relogées définitivement, alors qu’une offre d’habitat a été présentée pour reloger 2.106 familles. Ainsi, la situation de 6.100 familles a été traitée d’un total de 9.250.
Le ministère poursuit ses efforts pour lutter contre ce phénomène tant au niveau de la ville de Casablanca que des autres villes, notamment en ce qui concerne le tissu de l’ancienne médina, et ce, pour préserver les vies des victimes et contribuer, aux côtés des autorités locales, à doter les citoyens de logements sûrs.