L’Union du Maghreb arabe réagit à la crise entre le Maroc et la Tunisie
Le Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) a réagi à la crise entre le Maroc et la Tunisie, déclenchée par la réception, vendredi 26 août, du président tunisien Kais Saïd au chef du Polisario, dans le cadre de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD).
« Depuis que le Secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe a retrouvé sa place naturelle au sein des huit groupes régionaux africains et a été pleinement intégré dans toutes les structures et institutions africaines, nous avons saisi les opportunités (…) en vue de rassembler la décision – en formant des conseils exécutifs de chefs d’Etat ou de ministres maghrébins des Affaires étrangères, sans jamais perdre espoir de parvenir à l’unanimité nécessaire à la réalisation de ces objectifs », a déclaré Taieb Baccouche dans un communiqué.
→ Lire aussi: L’accueil du chef des séparatistes fait partie d’un « deal » entre la Tunisie et l’Algérie (Expert US à Voice of America)
« Alors que nous avions conseillé à la partie tunisienne de prendre une initiative de réconciliation suite à la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc (…) nous assistons avec regret et amertume à une autre réunion perdue à l’occasion de la TICAD », déplore-t-il. Le secrétaire général de l’UMA s’est dit « surpris par une nouvelle crise dans les relations entre la Tunisie et le Maroc ». « La relation traverse une épreuve qui s’ajoute à celles vécues par le Grand Maghreb », ajoute-t-il.
Le secrétaire général de l’UMA a notamment appelé à élaborer un plan de paix en Libye, à organiser des réunions bilatérales pour résoudre les problèmes.
Nous espérons que cela contribuera au développement de l’action commune du Maghreb et que les dernières crises aiguës marqueront les prémisses du salut, le retour de la fraternité, de la concorde et de la complémentarité conformément aux objectifs fixés depuis la fondation de l’Union maghrébine le 17 février 1989, à Marrakech », conclut-il.