Aide aux migrants : Le Maroc prêt à partager son expérience avec le Mali
Le Royaume du Maroc est prêt à partager son expérience et son expertise avec la République du Mali, afin de venir en aide aux personnes en situation difficile, notamment les migrants, a affirmé, mardi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aouatif Hayar.
Lors de son entretien avec le ministre malien chargé de l’action humanitaire, de la solidarité, des réfugiés et des déplacés, Oumarou Diarra, Mme Hayar a rappelé les « relations historiques et extraordinaires » qu’entretiennent le Royaume du Maroc et la République du Mali depuis des siècles, exprimant la volonté de son département d’apporter tout l’appui nécessaire à ce pays africain pour relever les défis sociaux auxquels il fait face.
Rappelant la forte conviction de SM le Roi Mohammed VI que le développement de l’Afrique ne peut se réaliser que par les Africains, la ministre s’est félicitée que le Mali partage cette même vision et oeuvre sans relâche pour le développement du continent.
Par ailleurs, elle n’a pas manqué de mettre en exergue le rôle indéniable de la femme dans la croissance de tout pays, insistant sur la nécessité de l’accompagner à même de lui garantir une activité génératrice de revenus.
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Abordant la situation des migrants étrangers au Maroc, Mme Hayar a relevé que les centres sociaux sont ouverts à cette catégorie, rappelant que les migrants ont bénéficié, grâce aux Hautes Directives Royales, de la vaccination gratuite contre la Covid-19.
Pour sa part, M. Diarra a fait part de la volonté de son pays de renforcer davantage les liens fraternels avec le Maroc, saluant les efforts soutenus du Souverain pour assurer l’essor du continent africain.
« Sa Majesté le Roi Mohammed VI est le premier panafricain qui se soucie du développement du continent et du bien-être des populations africaines« , a-t-il affirmé.
Le responsable malien a, d’autre part, souligné l’importance d’autonomiser les couches défavorisées et de développer les activités génératrices de revenus au profit des jeunes, en tant que moyen de lutte contre le terrorisme, citant le projet « un village d’espoir » en faveur des déplacés au Mali.
Avec MAP