Le Polisario pris en flagrant délit de contrebande à l’aéroport de Constantine
Une opération de contrebande, se déroulant à bord d’un avion militaire assurant la liaison Tindouf-Constantine, a été mise en échec, mardi 27 septembre 2022. Milles smartphones non déclarés ont été saisis à l’aéroport de Constantine, 3e ville algérienne et capitale à l’est algérien. L’affaire a déclenché un scandale impliquant les membres du Polisario ainsi que des militaires hauts gradés.
Des policiers et douaniers de l’aéroport Mohammed-Boudiaf de Constantine ont saisi, le 27 septembre 2022, mille téléphones portables non-déclarés, cachées dans les bagages de plusieurs membres du Polisario, selon le site électronique « Maghreb Intelligence ». Ces Smartphones destinés à la revente, précise la source, se trouvaient dans ,au moins, 17 cabas bourrés de divers objets non-déclarés et destinés à la contrebande.
Une enquête interne a été ainsi diligentée, au sein de la 5e région militaire, afin de déterminer tous les complices impliqués dans cette opération.
Les investigations menées par le parquet compétent montrent que plusieurs militaires hauts gradés couvraient le réseau de contrebande établi à Tindouf. La même source précise que certains officiers militaires sont d’ores et déjà suspendus tandis que d’autres font l’objet d’une enquête minutieuse. Rappelant que ces derniers sont soupçonnées d’avoir facilité l’accès aux avions militaires aux contrebandiers leur permettant ainsi de transporter divers objets précieux comme des bijoux ou des smartphones pour alimenter ensuite un véritable trafic de contrebande.
Le site électronique indique par ailleurs que les recherches et investigations se poursuivent toujours au niveau de l’inspection régionale militaire.
Notant que des instructions fermes ont été communiquées pour qu’aucune information ne soit divulguée. C’est d’ailleurs ce que précise « Maghreb Intelligence » qui indique que le ministère de la Défense Nationale à Alger cherche à étouffer ce scandale en vue de ne pas porter préjudice à la crédibilité de l’institution militaire algérienne.