Mael Mbaye : « repenser ensemble le socle du partenariat qui lie nos économies »
Propos recueillis Par Mouhamet Ndiongue
Lorsqu’on parle d’investissement, les gens affirment souvent que les principes de base éprouvés en matière d’investissement n’ont pas changé depuis des décennies : tant que nous nous en tenons à ces principes, nous avons de bonnes chances de réussir. Bien que cela puisse être vrai dans quelques cas, par exemple, acheter à bas prix et vendre à prix élevé, le paysage de l’investissement a été considérablement transformé à bien d’autres égards. Les investisseurs modernes sont confrontés à de nombreux défis uniques.
A Bpifrance, la vocation, c’est de « proposer les meilleures conditions aux entrepreneurs, à la fois financières et d’accompagnement », pour qu’ils puissent accélérer et développer leur projet entrepreneurial.
Pour ce faire, Bpifrance a développé un continuum de solutions en termes d’accompagnement, de financement, de garantie et d’investissement pour répondre aux multiples enjeux qu’un entrepreneur rencontre au fil de son aventure.
Ce filet de sécurité qui vise à pouvoir inciter et encourager l’entrepreneur est expliqué par M. Mael Mbaye, Responsable régional Afrique du Nord de Bpifrance, l’invité de Parole de dirigeant pour ce numéro.
Dans un contexte géopolitique très complexe, M. Mbaye reste persuadé que « les nouvelles réalités qui se profilent doivent nous amener à repenser ensemble le socle du partenariat qui lie nos économies ». « Nous vivons un moment de bascule au niveau mondial. », rappelle-t-il.
l Qui est Mael Mbaye ? Quel a été votre parcours, qu’est-ce qui vous a conduit à être aujourd’hui Responsable régional Afrique du Nord de Bpifrance ?
– Diplômé de Sciences Po Paris, après une enfance passée au Maroc, j’ai eu l’opportunité d’exercer dans différents secteurs au Liban et en Turquie (investissement, conseils et relations publiques) avant d’intégrer la Banque publique d’investissement – Bpifrance.
C’est au sein de la direction de l’innovation de Bpifrance que j’ai entamé ma mission. Responsable des programmes d’innovation à l’international, j’accompagnais à la mise en place de dispositifs de financement et d’accompagnement dédiés aux startups souhaitant accélérer leur développement produit pour un déploiement commercial à l’international. Cette mission offrait un panorama global des grandes tendances business dans les secteurs stratégiques régionaux. Au contact à la fois des grands fonds d’investissement, des principales banques, des grands comptes et des autorités publiques, c’est plus de 100 startups et PME que mon équipe et moi-même accompagnions, chaque année, dans leur croissance à l’international.
En complément d’un focus sur l’Asie (Singapour, Taiwan, Corée du Sud, Chine), l’Amérique du Nord et en Europe, j’avais également amorcé un renforcement des liens entre l’écosystème tech français et africains, notamment nord-africains.
Après 6 années passées à travailler sur des sujets liés à l’innovation, je suis donc ravi de pouvoir me lancer dans cette nouvelle aventure : déployer et coordonner les activités de Bpifrance en Afrique du Nord, en lien étroit avec le plan Afrique porté par le groupe (en plus d’une affinité personnelle avec la région).
l Quels sont les objectifs et la mission de Bpifrance?
– Banque publique d’investissement, nous sommes la Banque des entrepreneurs. Notre objectif est simple : proposer les meilleures conditions aux entrepreneurs, à la fois financières et d’accompagnement, pour qu’ils puissent accélérer et développer leur projet entrepreneurial.
Pour ce faire, nous avons développé un continuum de solutions en termes d’accompagnement, de financement, de garantie et d’investissement pour répondre aux multiples enjeux qu’un entrepreneur rencontre au fil de son aventure. Ce filet de sécurité vise à pouvoir inciter et encourager l’entrepreneur à s’inscrire dans une logique durable avec l’ensemble des risques associés.
Dérisquer la lecture des marchés, prospecter de nouvelles opportunités, concrétiser un projet d’investissement et d’implantation, redéfinir son positionnement, anticiper les adaptations nécessaires en fonction des dynamiques business : entreprendre est l’école du temps long. En cela, nous avons à cœur d’être aux côtés des porteurs de projets, de la startup à la grande entreprise, pour sécuriser au mieux chaque étape. La proximité est une valeur clé de notre mission.
Vous l’avez compris, par le biais de nos dispositifs, nous visons donc à pouvoir fluidifier les courants d’affaires. Une démarche que nous portons avec l’ensemble des partenaires économiques marocains, régionaux et européens.
A titre d’exemple, notre partenariat initié en 2014, avec Attijariwafa Bank est l’illustration parfaite d’une volonté commune de rapprocher les PME et ETI marocaines et françaises. Notre collaboration avec les fonds d’investissements régionaux tels qu’Africinvest et Amethis en est un autre exemple. Nous sommes convaincus que le co-financement et le co-investissement sont les piliers d’un narratif ambitieux et partagé par les écosystèmes marocain et français sur le long terme.
l Dans quels domaines sont orientés les investissements de Bpifrance en Afrique du nord ? Quels sont les canaux de financements ?
– Les dynamiques sectorielles en Afrique du Nord sont extrêmement porteuses, quoique disparates en fonction des pays, certains se positionnant davantage sur des secteurs stratégiques par rapport à d’autres.
Ceci offre aujourd’hui aux entrepreneurs des projections puissantes vers certains marchés clés en Europe, en Afrique ou au Moyen-Orient. Je pense, par exemple, au secteur automobile au Maroc : premier secteur exportateur du Royaume, la filière automobile marocaine est aujourd’hui l’étendard d’une industrie pleinement intégrée dans les chaines de valeurs, drainant ainsi de plus en plus d’investissements (notamment dans l’innovation) avec un effet domino vertueux sur d’autres secteurs tels que le maritime, l’énergie, la santé, etc.
Notre approche d’investissement et de financement vise donc d’une part à favoriser la complémentarité des écosystèmes français et marocain, et d’autre part à participer à l’émergence de champions régionaux.
A destination des entrepreneurs français intéressés par le marché marocain, nous insistons sur la nécessité d’adopter une démarche qui s’inscrit dans la durée et en bonne intelligence avec les acteurs établis. L’objectif ne doit pas être de se substituer à une entreprise marocaine, mais bien de favoriser une approche partenariale et de co-développement.
Mobiliser son investissement vers le Maroc, initier une démarche d’implantation avec un partenaire marocain, comprendre le marché et les ouvertures que la place marocaine offre vers l’Afrique subsaharienne, autant de réflexes que nous invitons chaque entrepreneur français à avoir avant d’initier la première étape. Dès lors, nous mettons à leur service le carburant financier pour alimenter leur projet : financement de la prospection et de la trésorerie, garantie des apports en fonds propres, des solutions de financement à destination de leurs clients (le crédit export), etc.
En miroir, notre activité en fonds de fonds aux côtés d’investisseurs régionaux et internationaux nous permet de contribuer au développement à l’international et à l’export d’entreprises marocaines dans des secteurs diversifiés : tourisme, santé, énergie verte, industries culturelles et créatives, agroalimentaire, et bien plus encore. Aujourd’hui, notre exposition indirecte en investissement est estimée à plus 300 M€ au Maroc dans plus de 50 entreprises marocaines. Dans la même logique, et aux côtés de partenaires publics et privés, nous souhaitons pouvoir accompagner davantage d’entreprises marocaines dans leur développement à l’international, notamment pour adresser le marché français et européen.
l Est-ce que les relations diplomatiques entre les pays peuvent influencer les projets de Bpifrance ? Qu’est-ce que la diplomatie peut apporter comme valeur ajoutée à la politique de Bpifrance ?
– Les nouvelles réalités qui se profilent doivent nous amener à repenser ensemble le socle du partenariat qui lie nos économies. Nous vivons un moment de bascule au niveau mondial. S’inscrire davantage dans une logique de co-entrepreneuriat, de co-innovation, de co-investissement et de co-industrialisation entre les acteurs économiques pour un partenariat équilibré et inclusif: c’est ce qui anime nos actions et notre philosophie sur l’ensemble du continent depuis plusieurs années.
Au quotidien, cela s’illustre concrètement par nos actions de connexions des acteurs et de financement des courants d’affaires entre entreprises françaises et leurs partenaires, en collaboration et en complémentarité avec l’ensemble des acteurs institutionnels et privés marocains, français et européens.
A titre d’exemple, nous avons organisé en juillet dernier à Casablanca un grand rendez-vous des entrepreneurs méditerranéens, européens et africains. Cet évènement, intitulé Inspire&Connect Méditerranée, a réuni plus de 800 entrepreneurs, investisseurs et acteurs économiques de 12 pays des deux rives désirant alimenter, partager et déployer une collaboration nouvelle, pragmatique et audacieuse. Au total, c’est 800 ambassadeurs de l’entrepreneuriat qui étaient réunis le 4 juillet pour un même objectif : faire bouger les lignes économiques et financières pour un partenariat économique renouvelé entre les deux rives. Cette journée a également permis plus de 1000 rdvs B2B, illustrant notre volonté de pouvoir associer une démarche concrète à une réflexion commune.
Des évènements comme celui-ci permettent d’établir un dialogue constructif, sur la base de constats partagés et d’enjeux communs identifiés, et peuvent contribuer à apporter un regard nouveau sur l’importance de la plateforme euro-méditerranéenne et des relations inter-régionales, notamment sous l’angle de la diplomatie économique.
l En termes de compétitivité, quel est le niveau d’attractivités des entreprises africaines, notamment nord-africaines ?
– Il est indéniable de reconnaître la montée en puissance des entreprises africaines, en dépit d’un dynamisme différenciée en fonction des marchés africains (54 nations avec des climats des affaires différents). La crise sanitaire a évidemment porté un coup plus ou moins important sur l’ensemble des économies du continent, amenant de nombreux gouvernements à déployer des plans de relance ambitieux pour recentrer l’investissement sur les appareils productifs vitaux des économies africaines. L’accroissement des zones économiques spéciales (ZES) sur l’ensemble du continent démontre l’orientation privilégiée par de nombreux pays souhaitant favoriser le développement de filières industrielles compétitives en attirant l’investissement d’acteurs nationaux et internationaux.
La dynamique globale continue de porter les entreprises africaines vers de nouvelles opportunités de développement et de croissance. En attestent les excellents résultats des écosystèmes startups à travers le continent. Le dernier rapport du fonds Partech l’illustre parfaitement : le montant des levées a triplé en 2021, atteignant plus de 5 milliards de dollars ! Des pays comme le Nigéria, le Kenya ou l’Egypte se distinguent davantage, mais cela crée une dynamique globale pour l’ensemble des startups du continent, notamment nord-africaines. Des startups comme Chari, Dabadoc ou Instadeep en sont un bel exemple !
l Comment appréciez-vous l’écosystème entrepreneurial marocain, comparé aux autres dans la région du MENA ? Qu’en est-il de ses freins ?
– Il est intéressant de constater de la maturité de l’écosystème entrepreneurial marocain, et surtout de sa trajectoire de croissance.
En premier lieu, le marché bancaire marocain est aujourd’hui l’un des plus structurés de la région MENA avec la présence au Maroc et à l’international de banques marocaines majeures. La forte liquidité du marché marocain offre aujourd’hui des gages de stabilité pour toute investisseur ou entrepreneur intéressé par le Maroc et/ou souhaitant renforcer sa présence pour adresser le marché national ou international (notamment ouest-africain et d’Europe du Sud). Pour un acteur comme Bpifrance, cela nous permet d’envisager des dispositifs de co-financement et de garanties avec certains partenaires bancaires pour les entreprises que nous accompagnons.
D’autre part, cette stabilité est également un élément fondamental pour les assureurs privés comme publics. Notre exposition de plus de 500 M€ en assurance-crédit (visant à garantir des contrats commerciaux contre les risques de non-paiement ou d’interruption de contrat) atteste de la confiance accordée par les marchés et acteurs économiques internationaux.
De plus, cela se justifie également par les différentes initiatives publiques mises en place visant à structurer les différentes briques de l’économie marocaine. A titre d’exemple, l’organisation des Journées économiques Maroc – France par l’AMDIE, la CFCIM et l’Ambassade du Maroc en France est une initiative déterminante dans ce nouveau paradigme de partenariat souhaité : une dynamique qui pousse les entreprises marocaines à renforcer leur stratégie d’investissement et de déploiement commercial sur le marché européen et français via un accompagnement sur-mesure et avec les partenaires les plus pertinents.
Il demeure toutefois certains enjeux auxquels fait face l’écosystème entrepreneurial marocain. Parmi ceux identifiés, nous pouvons notamment citer la difficulté des jeunes start-ups à réaliser des levées de fonds en seed et au-delà, ainsi que le difficile accès au financement en dette. Cela peut s’expliquer à la fois par l’aversion au risque encore élevée des business angels et fonds de capital-risque (et d’une réglementation complexe), mais aussi par un système de garantie exigée par les banques qui ne correspond plus aux profils des jeunes entrepreneurs (notamment si l’on exige une garantie foncière). Un sujet bien connu que les opérateurs privés et publics marocains tentent d’adresser pour offrir un cadre plus stable aux jeunes entreprises innovantes.
Dans la dynamique de son attractivité en investissement direct avec les IDE, estimé à 250 milliards de dirhams, quels sont les véritables atouts du Maroc ?
– Le contexte mondial actuel et le flou associé amènent de nombreuses entreprises à considérer le Maroc comme une plateforme stable pour conserver des actifs en Afrique du Nord, et donc une opportunité de déploiement sur certains marchés européens ou ouest-africains. Nous l’observons notamment par l’augmentation de demande de garanties de projets internationaux (visant à sécuriser les apports en fonds propres d’une entreprise française dans sa filiale étrangère) de clients, soit à la suite d’une croissance externe ou soit lié au montage d’une joint-venture avec un partenaire marocain.
A cela s’ajoute également la structuration d’un accompagnement dédié aux investisseurs étrangers, à l’instar des centres régionaux d’investissement, des chambres de commerce et d’industrie et autres acteurs privés. Aujourd’hui, Casablanca rassemble les principales structures de conseils et un pool d’experts dédiés et qualifiés pour accélérer le déploiement de projets d’investissement court et long terme.
D’autre part, même si le Maroc intéresse pour son marché national (quoique déjà bien investi par les entreprises marocaines), l’écosystème offre aujourd’hui des connexions intéressantes avec certains marchés à fort potentiel en Afrique de l’Ouest (notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal), ainsi que l’Europe du Sud et les Etats-Unis. Le port de Tanger Med en est un bel exemple : connecté à plus de 180 ports dans le monde, ce dernier ouvre de nouvelles perspectives aux industriels et entreprises de services qui reconsidèrent l’organisation de leurs chaines de valeurs au regard des interrogations liées au modèle de production privilégié avant la crise sanitaire.
Enfin, il est important d’évoquer la présence de centres universitaires marocains et internationaux (UM6P, ESSEC, 1337, etc.) qui attirent également de nombreuses entreprises souhaitant constituer des équipes expérimentées, non pas uniquement pour le marché marocain, mais également pour l’international, révélant ainsi un autre volet de ce nouveau paradigme évoqué plus haut.
Le Maroc semble donc s’orienter de plus en plus vers un modèle d’attractivité pour de la production à haute valeur ajoutée, ce qui nécessite tout un écosystème adapté pour les investissements ciblés.
l Quel est le niveau du portefeuille de Bpifrance au Maroc ? Quelle est votre stratégie pour maximiser le portefeuille dans un contexte géopolitique tendu dans la région du Maghreb ?
– Aujourd’hui, nous accompagnons plus de 2000 entreprises en Afrique du Nord, avec une majorité d’entreprises au Maroc. Ce portefeuille est principalement constitué de PME et d’ETI dans les secteurs de la machinerie industrielle, de la construction et des services informatiques. Néanmoins, il est intéressant d’observer un intérêt de plus en plus important d’entreprises dans le domaine de l’efficacité énergétique (notamment les unités mobiles et le smart grid), ainsi que la santé (une dimension digitale accélérée à la suite de la crise sanitaire).
Les inquiétudes macro-économiques nous poussent à endosser d’autant plus notre rôle premier : acteur contra-cyclique, nos dispositifs visent également à assurer le filet de sécurité nécessaire aux entreprises lors de périodes plus troubles.
Dans ce sens, nous suivons avec attention l’évolution des marchés dans la région, et plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. La hausse des prix des matières premières et de l’énergie pourrait convaincre certains de réduire leurs activités en Afrique du Nord, voire de rapatrier leurs actifs en France. Il est donc primordial que nous puissions, aux côtés de nos partenaires financiers notamment, sécuriser au mieux les activités de ces entreprises pour les aider à faire face aux vents contraires qui arrivent. Voici ce qui déterminera notre action dans les prochains mois, sans pour autant continuer à explorer de nouvelles pistes de collaboration sur des secteurs d’avenir que sont l’hydrogène vert, le solaire, l’e-santé, etc.
l Comment se présente la relation client entre Bpifrance et les entrepreneurs marocains ?
– Depuis notre arrivée au Maroc, nous avons reçu un excellent accueil des entrepreneurs et opérateurs marocains. Notre position d’intermédiaire avec notre écosystème français et européen nous permet de pouvoir faciliter de nouveaux courants d’affaires.
Nous nous efforçons également de mettre l’accent sur notre approche qui se veut être complémentaire à la dynamique du marché marocain. Cela s’illustre à la fois dans la coopération avec les acteurs économiques marocains (à l’instar de notre très belle coopération avec Attijariwafa Bank ou la CGEM lors d’Inspire&Connect Méditerranée), ainsi qu’avec les opérateurs français tels que la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine, Proparco, l’AFD ou Business France Invest.
Qu’importe la nationalité de l’entrepreneur, nous avons à cœur de pouvoir accompagner ou orienter au mieux les porteurs de projets que nous rencontrons. La plateforme Euroquity, lancée par Bpifrance il y a quelques années, nous permet notamment de faciliter des mises en relation entre des investisseurs de notre réseau et des entrepreneurs marocains. Elle regroupe aujourd’hui plus de 18.000 entrepreneurs et d’investisseurs à travers le monde, donc une part importante d’acteurs marocains et tunisiens (banques, investisseurs, entreprises).
Enfin, notre connaissance fine des entreprises françaises (nous accompagnons plus de 80.000 entreprises françaises par an) nous permet d’identifier directement de potentiels partenaires pour des entreprises marocaines ayant partagé des expressions de besoins précis. Nous ne ferons pas de fausse promesse si nous ne pouvons pas accompagner un projet. Le temps est précieux pour tout entrepreneur. Toutefois, avec l’humilité que l’on se doit, nous nous efforcerons d’apporter les solutions les plus adaptées.
Simplicité, optimisme, volonté et proximité : 4 valeurs qui guident nos actions au quotidien pour contribuer au nouvel horizon entrepreneurial et à l’ambition partagée entre les deux rives.