Une délégation du centre marocain « Annajah et développement » en visite à Dakar
Une délégation du centre marocain « Annajah et développement », une organisation de la société civile oeuvrant dans le domaine du développement, du coaching et de la qualification des jeunes, est en visite à Dakar à l’invitation du think tank africain Timbuktu Institute, dans le cadre de la coopération entre les deux institutions visant une insertion socioéconomique réussie des jeunes et la prévention de l’extrémisme violent.
« Cette première visite en Afrique subsaharienne s’inscrit dans le cadre d’une coopération entre les deux institutions et d’un échange d’expériences pour renforcer les capacités et valoriser les ressources humaines jeunes afin de mieux prévenir les risques liés à l’extrémisme violent », lit-on dans un communiqué de Timbuktu Institute.
En plus des visites auprès des autorités locales à Mbour (Ouest), des organisations de la société civile à Dakar et des organisations internationales basées au Sénégal, une formation pilote devrait être donnée à de jeunes leaders issus du monde estudiantin, des syndicats des travailleurs etc, ajoute la même source.
« Dans le cadre d’une coopération décentralisée entre le Maroc et le Sénégal qui devra s’étendre à d’autres pays africains, le centre Annajah basé à Casablanca et dans une douzaine de villes au Maroc, et Timbuktu Institute prévoient des formations élargies à d’autres villes et publics à partir du mois de décembre pour une meilleure articulation des efforts de prévention contre l’extrémisme violent prenant en compte les aspects socioéconomiques mais aussi éducatifs », conclut le communiqué.
Crée en 2011, le centre Annajah et développement oeuvre pour une participation active des jeunes dans la vie publique. Ses sessions de formation ont bénéficié, depuis son lancement, à plus de 50.000 personnes.
Le centre dispose d’antennes dans plusieurs villes, notamment à Agadir, Ben Guerir, Tétouan, Casablanca, Tinghir, Marrakech et Guelmim.
De son côté, Timbuktu Institute, créé à Dakar à l’initiative d’une pléiade d’intellectuels, universitaires, acteurs de la société civile, autorités politiques et corps diplomatiques, se déploie sur quatre axes afin de concrétiser ses objectifs transversaux.
Ces axes portent respectivement sur la prévention de l’extrémisme violent sous toutes ses formes, la production, édition et diffusion du patrimoine culturel africain, la pensée islamique et sur l’Islam, le renforcement des capacités et la sensibilisation sur les problématiques du religieux et son impact sur les sociétés sahélo-sahariennes, outre la consolidation du dialogue interculturel et interreligieux.