MD Talks 2022 : « Corriger la problématique de l’environnement par les énergies renouvelables »
L’ex ministre déléguée auprès du ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargée de l’Environnement, Mme Hakima El Haité experte dans le secteur de l’environnement a axé sa communication dans le secteur l’environnement dans laquelle est met en lumière son importance dans le domaine des énergies renouvelables.
Son intervention à l’occasion de la 3ème conférence qui se déroule à Guelmim portant sur les Energies renouvelables et qui a pour thème « Chantiers transversal au cœur du nouveau modèle de développement » s’est articulée sans surprise autour l’environnement.
« Nous sommes aujourd’hui confrontés à un monde fortement émetteur de gaz à effet de serre et en tant que vice-présidente de l’accord de Paris sur le climat, je puis vous affirmer que le monde n’a pas beaucoup avancé sur ce point. Nous n’avons pas diminué la concentration desdites émissions. Au contraire, nous ne faisons que les augmenter bien que le Maroc ne fasse pas partie des pays émetteur ».
Pour Mme El Haite, les crises sont comme les clous, un en chasse l’autre. Et après les crises actuelles de la Covid et de la guerre en Ukraine, viendrait une nouvelle crise, celle de la crise alimentaire en Afrique.
« Au Maroc nous avons plein d’ambitions pour le Maroc et pour le continent pour éviter sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI pour éviter de telles dérives » a tenu à préciser l’ex ministre déléguée.
Et de rappeler par ailleurs que le 28 février, le groupe des experts internationaux sur le climat a sorti un rapport alarmant selon lequel pendant 20 ans quoi qu’on fasse, les effets des changements climatiques et des émissions stockés dans l’air vont continuer à affecter le monde entier et en particulier le continent africain.
Le Maroc a en effet fait des avancées considérables en matière de développement et d’environnement. Tous les indicateurs sont en progression exponentielle. Cependant, Mme El Haite tire la sonnette d’alarme.
« Aujourd’hui nous sommes face à une autre crise inédite. Les températures connaissent des hausses record, les nappes sont de plus en plus asséchées et les ressources hydriques de moins en moins importantes ».
Elle appelle finalement à une mobilisation mondiale pour une sortie de crise globale.