Autonomisation des femmes : L’expérience marocaine mise en exergue
L’expérience du Maroc en matière d’autonomisation économique des femmes est mise en exergue dans un rapport de l’Organisation arabe du développement administratif (OADA) qui sera publié en octobre prochain au Caire.
L’OADA va publier la version arabe du rapport « Autonomisation économique des femmes dans certains pays arabes : L’effet des cadres juridiques en Algérie, en Egypte, en Jordanie, en Libye, au Maroc et en Tunisie » et ce, lors du Forum sur l' »autonomisation de la femme », qu’organisera, le 8 octobre prochain, le ministère égyptien de l’investissement et de la coopération internationale en collaboration avec l’Organisation de la coopération et du développement économique, a fait savoir le directeur général de l’OADA, Nasser Al-Qahtani dans un communiqué.
Ce rapport donne un aperçu global sur les résultats obtenus en rapport avec le renforcement de l’autonomisation économique de la femme arabe. Le document jette des regards croisés sur la contribution de la femme au marché d’emploi et à l’entrepreneuriat dans les pays concernés de même qu’il passe en revue les engagements internationaux et constitutionnels pris par ces même pays en matière d’équité homme-femme.
Le rapport traite également des cadres juridiques régissant le travail de la femme, évalue le rôle des Codes de la famille et décortique la corrélation entre dispositions juridiques et capacité de la femme de contribuer amplement à la vie économique.
Le document se base sur une analyse comparative des différents droits stipulés dans les constitutions et les Codes de la famille et du travail, en plus des Codes des impôts.
Il révèle qu’en dépit des efforts consentis par les pays arabes pour l’autonomisation économique de la femme, la garantie d’opportunités d’emploi suffisantes reste toujours un défi dans les six pays concernés, a souligné le DG de l’OADA.
Cet état de fait serait dû, selon le rapport, à l’existence de certaines lois consacrant la discrimination entre les deux sexes, aux paradoxes que laissent entendre les différentes législations ainsi qu’au manque de mécanismes pour la mise en application effective des lois.
Le rapport propose une série de recommandations visant à appuyer les efforts réformistes des gouvernements en vue de promouvoir les capacités économiques et entrepreneuriales des femmes.