Partenariat vert UE-Maroc : Mohamed Ameur met en avant la pertinence du choix du royaume
Le choix par l’Union européenne du Maroc pour être le premier pays avec lequel elle établit un partenariat vert s’explique, entre autres, par les progrès engrangés par le Royaume dans la promotion du développement durable et des énergies renouvelables, a souligné, lundi à Bruges, l’Ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, Mohamed Ameur.
Intervenant lors d’une conférence au Collège d’Europe à Bruges sur le thème « l’Union européenne et le Maroc…Deux grands voisins pour un partenariat vert », M. Ameur a relevé que la position du Maroc dans le domaine écologique et son investissement solide, au cours des deux dernières décennies, dans le domaine du développement durable et des énergies renouvelables sont des éléments qui ont fait que Bruxelles place le Royaume au premier rang des pays avec lesquels elle scelle un partenariat vert.
L’ambassadeur a expliqué que la volonté du Maroc d’aller de l’avant dans le renforcement de sa dynamique environnementale s’est manifestée, notamment, par le renforcement de sa production d’énergies propres, particulièrement les énergies solaires et éoliennes, notant qu’environ 38% des besoins énergétiques du Maroc sont issus de sources renouvelables.
Selon M. Ameur, l’autre élément qui a poussé l’UE à choisir le Maroc pour conclure ce pacte vert, signé le 18 octobre dernier, est le partenariat exceptionnel qui le lie depuis longtemps au bloc européen, qui est un partenariat multidimensionnel qui couvre des domaines vastes, denses et divers.
Et d’ajouter que ce partenariat, dont les fondements ont été établis au fil des décennies, est devenu un modèle de partenariat nord-sud, qui s’est renforcé grâce à des éléments historiques et géographiques, ainsi qu’aux valeurs et options politiques partagées par les deux côtés.
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M. Ameur a en outre expliqué que ce partenariat se base sur l’énorme potentiel dont dispose le Royaume dans le domaine de la production d’énergies renouvelables, étant donné que le Maroc se situe dans l’une des zones géographiques prometteuses dans ce domaine.
Cela, a-t-il dit, a incité de nombreuses entreprises européennes à chercher activement à conclure des partenariats avec le Maroc, afin d’investir dans la production d’énergie propre, notamment dans les provinces du Sud.
Le diplomate marocain a également souligné que la sécurité et la stabilité dont jouit le Maroc sont des éléments essentiels pour stimuler la conclusion de ce partenariat vert, affirmant que le Royaume est, sans nul doute, une oasis de stabilité au sein d’un climat très agité et le seul pays de la région, qui a démontré sa solide stabilité au cours des deux dernières décennies.
D’après lui, cette situation est le fruit des réformes courageuses lancées par le Maroc dans de nombreux domaines, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
L’ambassadeur a également tenu à souligner l’importance des relations ‘’uniques’’ qu’entretient le Maroc avec les pays africains pour stimuler ce partenariat, rappelant que l’Europe tient à établir un partenariat tripartite avec le Maroc et l’Afrique, qui devrait inclure tous les domaines de développement.
Et d’affirmer que l’importance du partenariat vert entre Rabat et Bruxelles est mise en évidence par le contexte particulier dans lequel il a été conclu, à savoir la crise énergétique qui assombrit les perspectives de la plupart des pays du monde, à la suite d’une crise épidémique sans précédent, qui a remis en question les orientations de l’Europe dans le domaine de la dépendance industrielle, alimentaire et énergétique.
Cette conférence a été marquée par un débat entre les étudiants du Collège d’Europe de Bruges et M. Ameur sur les nombreuses potentialités du Royaume, sa position économique et géopolitique distinguée et son importance dans le voisinage européen.
Avec MAP
