Cinq priorités pour faire face aux problèmes du secteur du transport routier des marchandises
Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil a affirmé, mardi, que dans le cadre du dialogue avec les professionnels, cinq priorités ont été fixées à même de contribuer à faire face à certains problèmes que connaît le secteur du transport routier des marchandises.
Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur le renforcement de la compétitivité des entreprises de transport routier des marchandises présentée par le groupe de la CGEM, le ministre a souligné que ces priorités portent sur la mise en place d’une vision permettant de résoudre la problématique des véhicules du même type mais dont le poids total en charge est différent, la révision des conditions d’accès et d’exercice des professions du transport routier des marchandises et l’élaboration d’un projet de loi relatif à l’indexation des prix du transport routier aux prix du carburant, outre la réforme et de la digitalisation des données de charges.
Après avoir fait observer que les problèmes structurels auquel fait face le secteur du transport routier de marchandises constituent une entrave à sa compétitivité, M. Abdeljalil a indiqué que son département a travaillé à la mise en œuvre de plusieurs mesures pour soutenir la compétitivité de l’entreprise de transport, à travers notamment un soutien financier exceptionnel et direct aux professionnels en vue de faire face aux répercussions de la hausse des prix des carburants, de même qu’une enveloppe de 250 millions de dirhams qui a été consacrée au renouvellement du parc au titre de l’exercice budgétaire 2022.
Il s’agit aussi de la poursuite de la gratuité de formation pour les conducteurs avec un coût de 100 millions de dirhams annuellement, ainsi que le lancement de la couverture sociale au profit des professionnels et la simplification et la digitalisation des procédures administratives, a-t-il poursuivi.
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Répondant à une autre question sur la promotion des conditions des chauffeurs professionnels, le ministre a indiqué que le gouvernement a veillé à la mise en œuvre du chantier stratégique de la protection sociale au profit des chauffeurs professionnels non salariés, rappelant que deux décrets ont été publiés, dont le premier est relatif à ceux qui disposent de la carte de chauffeur professionnel, hors chauffeur de taxi, alors que le deuxième concerne les chauffeurs de taxi.
Dans ce sens, deux conventions ont été signées entre le ministère et la CNSS pour l’échange d’informations électroniques et pour fournir à la caisse la liste des chauffeurs disposant de la carte de chauffeur professionnel en vue de faciliter la contact et entamer le processus d’affiliation, a-t-il dit.
M. Abdeljalil a en outre affirmé que son département finance un programme de formation au profit des chauffeurs professionnels et consacre quelque 100 millions de dirhams annuellement à la formation de base et celle continue, tout en œuvrant à assurer une formation adaptée aux conditions de la profession à travers la révision aussi bien de sa durée que de son contenu, précisant que ce programme vient répondre à la demande des conducteurs professionnels.
A cet égard, il a fait savoir que 56 centres de formation ont été agréés qui s’ajoutent aux centres de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).
Avec MAP