Les initiatives lancées dans le Sommet du climat en Égypte incarnent l’intérêt croissant pour les questions d’adaptation
Les initiatives lancées dans le cadre de la 27ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le climat (COP 27), qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh, en Égypte, témoignent de l’intérêt mondial croissant pour les questions d’adaptation et tendent vers l’adoption de plans d’action durables compatibles avec les défis posés par le changement climatique, a indiqué mardi le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
S’exprimant lors d’un événement parallèle organisé au pavillon égyptien de la COP 27, au cours duquel l’Initiative d’adaptation et de résilience climatique (AWARE) a été lancée, M. Baraka a expliqué que cet intérêt se traduit par l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans les politiques sectorielles, notamment les plans et programmes liés au secteur stratégique de l’eau.
Il a ajouté que l’ambition de telles initiatives consiste à accélérer, renforcer et développer la coopération, conformément à l’Accord de Paris, ainsi qu’à promouvoir la transparence en rendant compte des engagements mondiaux, régionaux et nationaux pour réduire l’impact du changement climatique.
Dans cette optique, le ministre a indiqué que cet événement « permettra de sensibiliser les gouvernements, les élus, la communauté scientifique et la société civile aux enjeux de l’eau dans le contexte du changement climatique et leur lien direct avec des défis actuels majeurs tels que la sécurité alimentaire et énergétique ».
De même, M. Baraka a souligné que le lancement de cette initiative offre l’occasion d’échanger les expériences des pays en matière d’adaptation au changement climatique, notamment dans le domaine de l’eau, dans le but d’alimenter une discussion durable et fructueuse.
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Cette initiative venait à point nommé pour renforcer les efforts déployés par la communauté internationale en matière de lutte contre les changements climatiques, comme elle représente une reconnaissance de la centralité de la question de l’eau dans les travaux et les discussions des conférences des parties au changement climatique, a-t-il poursuivi.
À cet égard, M. Baraka a rappelé que le Maroc s’est engagé dans le processus de mise en œuvre des mesures de lutte contre le changement climatique et d’adaptation conformément à l’Accord de Paris, en plus des autres initiatives lancées par les institutions internationales telles que le Conseil Mondial de l’Eau, le Réseau international des organismes de Bassin, l’UNESCO, ainsi que l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA).
Il a précisé que le Royaume, qui attache une grande importance à l’atténuation du changement climatique, vise à travers sa stratégie énergétique nationale à atteindre un mix énergétique constitué de 52% d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Le ministre a conclu que le Maroc a systématiquement choisi de lier les projets de dessalement de l’eau aux énergies renouvelables, dont l’un des exemples est le vaste projet d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation dans la région du Grand Agadir, dont l’exploitation a commencé cette année.
L’initiative AWARE vise à promouvoir les efforts politiques et pratiques, partager des connaissances et développer les capacités sur le terrain pour placer les systèmes de gestion adaptative de l’eau au cœur du programme d’adaptation au changement climatique.
L’initiative catalysera une collaboration inclusive pour aborder l’eau comme une clé de l’adaptation au changement climatique, dans le but de fournir des solutions d’adaptation pour la planète, en commençant par les communautés et les écosystèmes les plus vulnérables du monde, y compris dans les pays qui souffrent d’une pénurie de l’eau.
Avec MAP
