Les délires langagiers de Ban Ki-moon renforcent la cohésion nationale
Il est évident que la force des Marocains est dans leur solidarité. Peu importent les chiffres quand c’est la voix du patriotisme qui l’emporte. Qu’ils soient au nombre colossal de deux ou trois millions, les marcheurs qui ont sillonné, ce dimanche, des heures durant, les rues de la capitale ont démontré, encore une fois, que l’intégrité territoriale est l’un des fondamentaux immuables des Marocains. Les grandes artères, rouges de patriotisme et encensées d’amour du pays ont scandé l’hymne national faisant vibrer les cœurs des manifestants et des citoyens attachés à leur patrie. Ces millions de personnes, toutes origines confondues, ont tenu à réitérer leur attachement au consensus national qui unifie et soude l’ensemble des Marocains autour de la défense du territoire indivisible et de la légalité qui ne saurait faire l’objet de surenchères.
Le drapeau national a couvert les rues pour rappeler avec force que le Sahara est marocain et le restera pour toujours et afficher l’attachement de tout un peuple à ce carré de la terre devenu l’emblème d’une identité.
Des familles entières ont fait le déplacement de régions lointaines pour être à ce rendez-vous patriotique et montrer à qui veut le voir que si Ban Ki-moon a violé la Charte onusienne en se détachant des principes de base de l’Organisation des Nations unies à savoir la neutralité, les Marocains, eux, sont et seront toujours unis et solidaires pour leur Sahara faisant fi de toute médiation biaisée.
Animés par un élan spontané de patriotisme, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes ont brandi au monde entier leur conviction, chevillée au corps, de la marocanité du Sahara dans une marée humaine qui, bien avant l’heure du départ, a envahi le centre-ville de la ville de Rabat pour répondre à l’appel de la Nation et dénoncer les propos irresponsables, outrageux et irréfléchis du secrétaire général de l’ONU.
Ainsi, au-delà de la mobilisation massive et de l’ampleur de la marche populaire, patriotique, initiée par les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile, tous les Marocains ont mis leurs différends et leurs désaccords de côté et se sont pris les mains, manifestant côte à côte avec les populations des provinces du sud venues pour réaffirmer leur attachement indéfectible à l’intégrité territoriale du Royaume. Les quatre coins du Maroc se sont rassemblés pour hisser, chacun de son côté, le drapeau national et unir leurs cœurs autour de la même cause : la souveraineté marocaine au Sahara. Tous ont marché d’un même pas et ont crié d’un même son pour crier, pour la énième fois, que le Sahara n’est pas une question de frontières mais l’Histoire d’un peuple qui en fait son affaire. C’est aussi une belle démonstration de démocratie et de liberté, qui n’a obéi à aucune consigne, mais s’est déclenchée spontanément. Le Sahara n’existera pas sans son Maroc et le Maroc ne se laissera jamais amputer d’une partie intégrante de son TOUT fût-elle minime. Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara est bien dans son Maroc.