Le FMI relève ses prévisions de croissance économique mondiale à 2,9% pour 2023

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé ses prévisions de croissance économique mondiale à 2,9% en 2023, contre 2,7% attendus dans le rapport d’octobre dernier.

Dans la mise à jour du rapport sur les perspectives de croissance économique mondiale publié mardi, le FMI a déclaré que l’amélioration des attentes de croissance économique pour l’année en cours est intervenue après la réouverture de l’économie chinoise (la deuxième plus grande au monde) et son abandon des mesures de la politique « zéro Covid », ce qui ouvre la voie à une reprise plus rapide que prévue.

Le fonds a relevé ses prévisions de croissance économique mondiale en 2024 à 3,1%, contre 3% estimés dans le rapport précédent et a légèrement relevé ses prévisions de croissance pour 2023 pour les pays développés à 1,2 %, soit 0,1 point de pourcentage de plus que prévu.

« La croissance dans les économies avancées représente moins de la moitié de l’expansion de 2,7 % en 2022 et dans ce groupe, l’économie britannique souffrira et devra se contracter de 0,6 % », poursuit le rapport.

La même source prévoit que l’économie américaine augmenterait de 1,4%, en hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport aux attentes précédentes, dans un contexte de demande locale flexible.

Le FMI s’attendait à ce que le niveau actuel du plafond des prix du pétrole fixé par les pays du Groupe des Sept n’affecte pas de manière significative les volumes d’exportations russes de brut, avec la poursuite de la réorientation des échanges en raison des sanctions vers les pays qui n’imposent pas de sanctions.

Le FMI a renforcé ses prévisions pour les économies de marché émergentes et en développement, s’attendant à une croissance de 4%, soit une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport aux attentes précédentes, contre 3,9% en 2022.

Le rapport prévoit également un ralentissement du taux d’inflation mondial en 2022 de 8,8% à 6,6% cette année, puis à 4,3% en 2024.

Les taux d’inflation enregistrés sont supérieurs aux niveaux pré-coronavirus enregistrés entre 2017 et 2019, à 3,5%.

Le rapport indique que la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et la guerre russe en Ukraine continueront d’affecter l’activité économique cette année dans un contexte de crise d’inflation prolongée.

Et d’ajouter: « Il est peu probable que le plein effet de la politique monétaire soit atteint avant 2024, sauf que les fruits du resserrement des politiques monétaires dans les principales banques centrales du monde se sont manifestés dans la baisse de la demande et le ralentissement de l’inflation ».

Il souligne, enfin, que l’inflation générale mondiale avait atteint son apogée au troisième trimestre de l’année dernière et que les prix du carburant et des matières premières non pétrolières avaient baissé. Cela a entraîné une baisse de l’inflation globale, en particulier aux États-Unis et dans la zone euro, d’après la même source.

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