Sahara : la Commission de la politique étrangère au Parlement andin réfute les déclarations de sa présidente en Algérie

La Commission de la politique étrangère, des relations internationales et de la diplomatie parlementaire au Parlement andin a réaffirmé sa position constante en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume et du Plan marocain d’autonomie, pour ainsi réfuter les déclarations de sa présidente lors de la 17e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), tenue récemment en Algérie.

Suite aux contacts intenses du président de la Chambre des conseillers, Naam Mayara, avec la présidence et les membres de ladite Commission, la présidence de la Chambre a reçu un communiqué de cette Commission dans lequel elle précise avoir réaffirmé, le 3 février courant, sa position immuable soutenant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que le plan marocain d’autonomie au Sahara, indique samedi un communiqué de la Chambre des conseillers.

La Commission a également affirmé qu’elle considère le dialogue civilisé comme étant le meilleur moyen de parvenir aux consensus nécessaires à un climat de paix réelle et durable, selon la même source.

Elle rappelle, à cet égard, avoir tenu une réunion le 03 juillet 2022 à Marrakech, au cours de laquelle elle avait évoqué le soutien à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Maroc, en tenant compte de la préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des États souverains, comme l’une des constantes de la politique étrangère de la communauté andine, ainsi que des États membres du Parlement andin, et au vu du statut de membre observateur dont jouit le Maroc au sein de cette institution parlementaire.

La commission revient en outre sur la session ordinaire du Parlement andin tenue le 04 juillet 2022 à Laâyoune, avec la participation du Parlement marocain, représenté par les présidents des Chambres des représentants et des conseillers, au cours de laquelle a été adoptée une position favorable au dialogue politique et à la coopération parlementaire, ajoutant qu’au cours de cette session, les parlementaires andins avaient constaté in situ le climat de paix, de stabilité et de développement qui règne dans la région, à travers des visites de projets de développement socio-économique et dans des établissements d’enseignement et de santé.

Rappelant la dernière résolution officielle adoptée par le Parlement andin à cet égard, la Commission indique dans son communiqué qu’elle s’était réunie le 27 octobre 2022 à Bucaramanga, en Colombie, où une majorité de ses membres avaient voté en faveur d’une résolution appuyant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale des États souverains reconnus par les Nations Unies, exprimant son soutien au plan marocain d’autonomie comme solution réaliste, sérieuse et crédible à ce différend régional dans le cadre des résolutions des Nations Unies.

La Commission rappelle aussi que des membres du Parlement andin s’étaient rendus au Maroc pour participer au Festival du cinéma de Nador, dont la cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président de la Chambre des conseillers, du représentant de la Chambre auprès du Parlement andin, Abdelkader Salama, de la représentante de la Chambre des représentants, Fatine El Ghali, outre plusieurs responsables gouvernementaux et parlementaires.

Lors de sa participation à la 17e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), tenue du 26 au 30 janvier en Algérie, la délégation parlementaire marocaine avait dénoncé l’incident ayant entaché la session d’ouverture de cette réunion, après l’atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et l’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays musulman membre de cette Union parlementaire, de la part de la représentante d’une organisation parlementaire non membre, en l’occurrence la députée colombienne Gloria Florez, qui a prétendu s’exprimer au nom du Parlement andin, avant que la Commission ne réfute catégoriquement ces allégations via son communiqué qui vient réaffirmer la vraie position du Parlement andin soutenant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

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