4ème Commission: Les pétitionnaires africains interpellent l’Histoire pour défendre la Marocanité du Sahara
Des pétitionnaires africains, concernés par la situation actuelle de l’Afrique et aspirant à un avenir prospère du Continent, ont fait appel à l’Histoire pour mettre la lumière, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, sur la lutte du Maroc pour son indépendance et défendre la Marocanité indéniable de son Sahara.
Revenant sur le cours de l’Histoire et sur les « jeux des puissances » de l’époque, le chercheur Samuel Paciencia, de l’association Youth Movement, a rappelé que le Maroc, ayant eu le mauvais sort d’être colonisé par deux puissances, a dû “négocier et recouvrer ses territoires par phases étalées de 1952 à 1975”.
Soulignant que le Sahara n’a jamais été un “territoire distinct” des autres régions du Maroc, M. Paciencia a invité “les sceptiques” à lire la vraie histoire du Maroc et ses confins sud, et non pas les “sites de propagandes politiques ou d’ONG en mal de cause, et qui ne s’intéressent qu’aux mouvements sécessionnistes dans les pays en développement”.
“La vraie histoire du processus de décolonisation du Maroc explique amplement que la récupération du Sahara par le Maroc n’est qu’un parachèvement naturel de son intégrité territoriale”, a-t-il souligné.
De son côté, l’ancienne ministre des Finances de la Zambie, Grace Njapau, a estimé que la présentation de la question du Sahara comme une question de décolonisation est un “affront, et une lecture totalement biaisée de l’Histoire”.
La question du Sahara, a-t-elle souligné devant un parterre de juristes internationaux, d’experts en droits de l’homme et de parlementaires, n’est autre qu’un “legs de l’idéologie caduque de la Guerre froide”, un “handicap à la marche de l’Afrique du nord vers un futur plus brillant et plus prospère” et une “entrave majeure” devant l’intégration et le développement de la région.
L’Afrique, a-t-elle dit, qui a entamé le processus de sa reconstruction, “a grandement besoin de la paix et du développement”. Une solution “politique négociée à la question du Sahara revêt une importance particulière dans l’aboutissement de ce projet”, a-t-elle conclu.