Les CHUs Ibn Sina de Rabat et Cocody d’Abidjan signent un accord de coopération
Les Centres hospitaliers universitaires Ibn Sina de Rabat et Cocody d’Abidjan ont signé, mercredi dans la métropole économique ivoirienne, un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre ces deux institutions de santé publique.
Cet accord a été signé par le directeur du CHU Ibn Sina, Abdelkader Errougani et le directeur général du CHU de Cocody Meité Djoussoufou, en présence de la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique Raymonde Goudou Coffie et de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’ivoire, Abdelmalek Kettani.
S’exprimant à cette occasion, la ministre ivoirienne s’est réjouie de la signature de cet accord de coopération, qui, selon elle, en dit long sur l’excellente collaboration que les établissements de santé ivoiriens entretiennent avec leurs vis-à-vis du Maroc.
« Je me félicite de cette dynamique insufflée de part et d’autre en vue d’optimiser la coopération et le partenariat entre le Maroc et la Côte d’Ivoire dans le domaine de la santé », a-t-elle dit, ajoutant que cet accord va indubitablement contribuer à l’amélioration du niveau de technicité et de performance du CHU de Cocody et plus particulièrement de ses services des Urgences.
Selon la ministre, ce protocole vient concrétiser la volonté de l’Etat ivoirien d’aller de l’avant dans la prise en charge des patients, en ce qu’il permettra d’affûter les compétences techniques et managériales du staff médical opérant dans le CHU de Cocody.
De son côté, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire a, d’emblée, relevé que cette signature vient consacrer, là encore une fois, l’excellence qui a de tout temps façonné les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, « des relations exceptionnelles basées sur le respect mutuel et l’entraide ».
« Sous l’égide de SM le Roi Mohammed VI, nous avons enclenché une dynamique de partage et de collaboration à tous les niveaux avec la Côte d’Ivoire et, aujourd’hui, la coopération entre les CHUs de Rabat et d’Abidjan est une illustration nouvelle et des plus éloquentes de l’exemplarité qui singularise les relations bilatérales », a ajouté le diplomate marocain.
Cet accord, qui scelle un partenariat de valeur entre deux CHUs de référence dans leurs pays respectifs, sera bénéfique aux patients pris en charge par les deux établissements, en ce qu’il encadre un échange des technicités, du savoir-faire et des bonnes pratiques managériales, a poursuivi M. Kettani.
« En paraphant l’accord d’aujourd’hui, les deux parties donnent également corps aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI et de son frère le Président Alassane Ouattara, qui œuvrent sans relâche pour le bien-être des deux peuples », a-t-il encore indiqué.
M. Kettani a, pour conclure, affirmé que le Maroc demeure disposé à accompagner le dynamisme que le ministère ivoirien de la Santé ne cesse de déployer sur le terrain afin d’améliorer les prestations sanitaires en Côte d’Ivoire.
Prenant la parole à cette occasion, le directeur du CHU Ibn Sina a souligné que l’accord signé, qui s’insère dans le cadre de la coopération sud-sud très chère à SM le Roi, puise son essence dans la convention-cadre maroco-ivoirienne, signée le 20 janvier 2015 à Marrakech.
Cet accord tient principalement à l’appui au développement des compétences et au partage des expériences dans le but d’améliorer la prise en charge des patients au sein des deux structures signataires, a noté M Errougani.
Il se décline ainsi en trois axes prioritaires, en l’occurrence « l’amélioration des Urgences hospitalières et de l’organisation du circuit du patient », « le partage de l’expérience inhérente à la gestion automatisée des médicaments » ainsi que « l’organisation et l’optimisation de l’activité des blocs opératoires », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, M. Djoussoufou a fait remarquer que « le CHU de Cocody ne représente qu’un septième du CHU de Rabat », avec les 10 hôpitaux que coiffe l’établissement marocain, sa capacité de 2500 lits et ses 6.000 fonctionnaires.
« Le CHU de Cocody a tout à gagner de cette collaboration », dans son but de s’ériger en un hôpital de premier plan et en référence de la qualité au niveau de la sous-région ouest-africaine, a-t-il souligné.