Le complot contre le Maroc de l’Algérie et de l’Afrique du Sud : un combat d’arrière-garde
Par Hassan Alaoui
Un président qui , dans sa ferme, planque des liasses d’argent liquide, d’un montant de près de 5 millions de dollars dans un matelas et qui, aujourd’hui, est confronté à la justice de son pays qui le poursuit.
Vendeur de buffles, il s’appelle Cyril Ramaphosa, il est chef d’Etat de l’Afrique du Sud…Un autre président, Abdelmajid Tebboune, sans envergure et élevé au rang du contempteur insultant du Royaume du Maroc, flanqué d’un soudard de sous-préfecture rongé par l’envie folle d’agresser notre pays, et qui s’appelle Saïd Chengriha…Tous se mobilisent rageusement contre le Maroc dans un complot où toutes les immondes manœuvres sont permises…
Le triste axe anti-marocain formé par l’Algérie et l’Afrique du sud contre le Maroc est hélas ! une réalité marquée au sceau terni du complot le plus exécrable. Pourtant, de plus en plus il voit s’assombrir ses horizons et tempérer ses ambitions. On en veut pour preuve les nombreux signaux qui d’un pays à l’autre nous en disent beaucoup sur l’état de l’économie en faillite, de la crise sociale profonde qui s’approfondit et de cet inévitable serpent de mer appelé « corruption » ! Dans le pays de Mandela, accaparé depuis sa mort par les Thabo Mbeke, Jacob Zuma et Cyril Ramaphosa la descente aux enfers politique, économique, sociale et humaine atteint un niveau abyssal, conjuguée à la crise de confiance qui sévit de plus en plus. Le pays connaît désormais des délestages de l’électricité pendant 15 heures par jour, suscitant la colère des populations. De même les Afrikaners – ce peuple blanc implanté depuis des siècles dans le pays ayant fondé sa prospérité – qui constituaient son rempart et sa force intellectuelle semblent quitter l’Afrique du sud pour s’exiler en des lieux plus cléments et sécurisés, bradant leurs propriétés et richesses.
Visés par la loi du Black Economic Empowermet ils sont licenciés, cédant leur place aux populations noires, vivent avec 1000 dollars par an, et à la longue se sont appauvris. Le pouvoir est désemparé et le président Cyril Ramaphosa fait l’objet d’attaques et même de menaces de destitution.
Richissime, parce que « bourgeois compradore », il est d’autant plus corrompu que des critiques multiples et violentes lui sont ouvertement adressées au sein même de l’ANC, l’emblématique giron de la politique dans le pays, mère nourricière du mouvement de libération nationale et des militants.
C’est un pays riche, mais en chute libre ! L’Afrique du Sud est membre du groupe des BRICS ( Brésil, Russie, Inde, Chine ) et du G20. A ce titre elle semble bénéficier d’un capital de sympathie de la part de ces quatre pays incarnant le contre modèle des économies occidentales. Cependant, son influence sur le reste du continent semble de plus en plus amenuisée et se réduit à une peau de chagrin. Faisant alliance, dans une sorte de pacte faustien diabolique, avec l’Algérie, elle s’acharne à tort contre l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, son unité nationale et sa souveraineté.
Tous les présidents, à quelques nuances près, qui ont succédé à Ernest Mandela se sont inscrits dans une politique d’hostilité affichée et active. Le Maroc n’a jamais compris et encore moins accepté cette attitude, d’autant plus que les combattants de l’ANC, mouvement de libération sud-africain crée et dirigé par Mandela qui avait pignon sur rue au Maroc, lequel lui fournissait pendant des années un soutien multiforme, financier notamment et des armes. Mieux : le leader sud-africain s’était installé dans un camp d’entraînement militaire bâti pour lui et ses combattants dans la région d’Oujda…Aux Nations unies, à l’OUA, au sein du mouvement des Non-Alignés voire de la Ligue arabe et dans tous les forums internationaux le Maroc était en première ligne dans la défense de l’ANC, tout comme les autres mouvements africains, au Mozambique, au Cap Vert, en Angola et, bien entendu pour le FLN algérien dont la plupart des dirigeants s’étaient installés tout simplement de 1954 à 1962 , à Oujda devenue arrière-base pour tous ou presque, comme notamment Boumediene et Bouteflika.
Il y a aujourd’hui comme le sentiment d’une réminiscence à une époque révolue, qui peut susciter une confusion dans nos esprits. Le Maroc fait face à une volonté néocoloniale frappante, autrement dit quelques Etats décolonisés comme l’Algérie et l’Afrique du Sud reprennent à leur propre compte l’héritage et la pratique coloniale, la première en briguant le Sahara marocain et la deuxième en jetant son dévolu économique sur ses pays voisins, transformés en Etats vassaux qui ne respirent que par Pretoria. L’alignement politique étant la loi des Etats faibles et sans substance, on voit se dessiner ainsi en filigrane un axe d’hostilité qui, d’Alger, de Tunis se déploie jusqu’en Afrique du sud, via le Mozambique, la Tanzanie, le Zimbabwé , le Lesotho, la Namibie, la Zambie, le Botswana, le Mozambique, le Cap vert, l’Angola voire le Kenya…Tout un arc de cercle formé d’adversaires de la cause nationale marocaine, objets de séduction des services algériens, dont beaucoup payés rubis sur ongle…
La stratégie du « chèque », des valises, Samsonites en l’occurrence, bourrées de dollars livrées sans pudeur pendant les assemblées, sommets de chefs d’Etat ou autres est depuis longtemps à la diplomatie algérienne ce que son offensive vulgaire est à son incapacité à s’inscrire dans la légalité. Le cas flagrant et le plus délirant sont les 3 Millions de dollars que le gouvernement algérien a offerts dernièrement au petit fils de Mandela, Zwelivelile Mandla, transformé en Tonton-macoute attardé de la cause du polisario à l’occasion de l’ouverture du CHAN( Championnat d’Afrique des Nations) le 15 janvier dernier à Oran. Il illustre magistralement l’exemple éclatant du système de corruption institué par Alger à tous les niveaux : une bagatelle de 3 Millions de dollars contre trois phrases arrachées, comme aussi les autres montants lâchés à Kaïs Esaied de Tunisie ou à Mahmoud Abbas dans le même souci de combattre la présence du Maroc et son leadership.
Dans cette dernière manœuvre algéro-sud-africaine, il y a comme la volonté manifeste d’obnubiler ce qui reste de vertueux dans cette partie méridionale de l’Afrique, d’Etats satellisés à l’Algérie, moyennant des montants sonnants et trébuchants. Ils réagissent au quart de tour, au premier signal, tambour battant, aveuglés par la propagande des caporaux algériens, eux-mêmes ne croyant plus depuis longtemps en cette idéologie « socialiste » des années soixante. Les Africains ne sont pas dupes et mesurent les limites d’une diplomatie trempée dans la corruption.