Voitures électriques : 2 500 nouvelles bornes au Maroc à horizon 2026
Le Maroc veut plus de voitures électriques sur la route et est pressé de mettre en place plus de bornes de recharge. Pour y arriver, l’Association professionnelle intersectorielle de la mobilité électrique (APIME) a décidé de renforcer le dispositif actuel avec la mise en place de 2 500 nouvelles bornes au Maroc à horizon 2026.
Les voitures électriques se dotent de plus en plus de bornes de recharge au Maroc, ceci est la volonté de l’Association professionnelle intersectorielle de la mobilité électrique (APIME), composée d’entreprises des secteurs de l’électricité et de l’automobile.
La mise en place d’un réseau national de bornes de recharge permettra de déterminer à quelle vitesse le Maroc deviendra également un marché de vente attractif pour les véhicules électriques.
Pour accélérer la transition énergétique, le Maroc a mis en place le Plan National pour la Mobilité Électrique, destiné à définir les conditions générales pour les investisseurs. Cependant, il faudra encore longtemps avant qu’émerge un marché local significatif pour les véhicules électriques. Même avant cela, il pourrait y avoir des opportunités intéressantes dans la production industrielle et dans la construction de bornes de recharge.
Pour combler le déficit, l’APIME mettra en place 2 500 nouvelles bornes de recharge au cours des trois prochaines années.
De plus en plus de véhicules électriques sont produits et la production de véhicules à moteur à combustion diminue. En conséquence, la part des véhicules électriques importés au Maroc augmentera.
Cela signifie que les importateurs de voitures doivent s’adapter à la tendance et aux demandes accrues en matière de mobilité et d’énergie vertes, explique Omar Magoul, directeur d’Interworld-africa.
L’association travaille avec le gouvernement pour promouvoir la mobilité électrique au Maroc. Le pays est déjà un exemple en Afrique dans le domaine de l’énergie solaire et de la gestion de l’eau.
Selon l’OCDE, le secteur marocain des transports est actuellement à l’origine d’environ un quart des émissions de CO₂ du pays. Près de 40 % de toute la consommation d’énergie est imputable au secteur des transports. Confronté à des défis environnementaux tels que la rareté de l’eau, le changement climatique et la pollution, le Maroc doit devenir plus durable dans son ensemble et plus particulièrement dans le secteur des transports.