Le gouvernement approuve de nouvelles mesures pour freiner les prix
Dans sa lutte contre la hausse des prix, le gouvernement a décidé de subventionner les engrais azotés, les semences de céréales et de légumineuses pour réduire les coûts de production. Dans cette série d’initiative, il est décidé de simplifier les procédures réglementaires d’obtention de financements et d’exonérations fiscales pour les produits et équipements agricoles.
Le gouvernement de prendra le taureau par les cornes pour lutter contre la flambée des prix. Ainsi une série de mesures ont été pris pour réguler les marchés et s’attaquer aux problèmes liés à l’eau dans les cultures. L’exécutif veut travaille au renforcement du financement du secteur agricole, à la réforme du marché de gros et à la résolution des problèmes de la chaîne de distribution et de commercialisation.
Pour l’eau et l’irrigation, les mesures comprennent la sécurisation des approvisionnements en eau d’irrigation, la mise en œuvre d’un programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation et le lancement de projets de dessalement de l’eau de mer. Le gouvernement libère également de l’argent pour réorganiser les filières du lait et de la viande rouge, ainsi que pour subventionner le prix de vente des producteurs de betteraves sucrières.
Le Maroc fait face à une série de revers qui ont affecté le niveau de vie de la population. La pandémie de corona, la crise alimentaire et énergétique causée par la guerre en Ukraine et une grave sécheresse affectant la production agricole nationale ont entraîné une grave détérioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire.
La hausse des prix des denrées alimentaires essentielles a pesé lourdement sur le pouvoir d’achat des citoyens, en particulier de la classe ouvrière. Cela a suscité une inquiétude écrasante dans tout le Maroc, déclenchant des protestations et des campagnes sur les réseaux sociaux critiquant le gouvernement et appelant à des réformes pour faire face à la crise économique.
Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a reconnu fin mars que les mesures prises par le gouvernement pour contenir la hausse des prix alimentaires dans le pays n’ont « pas atteint l’objectif souhaité « .