Alger s’étrangle après la nomination de Mme Salmane comme représentante de l’UMA au sein de l’Union africaine
Par Mohammed Benhammou (*)
La nomination de Mme Amina Salmane au poste de représentante de l’Union du Maghreb arabe auprès de l’Union africaine (UE) s’est faite dans le respect des règles et procédures en la matière et conformément aux prérogatives statutaires du Secrétaire général de cette organisation régionale.
Cette désignation intervient dans un contexte « où les communautés économiques régionales sont considérées par l’Union africaine comme ses piliers essentiels dans la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’union africaine, notamment en matière de développement économique et d’intégration » selon le communiqué du Secrétariat général de l’UMA.
Le Président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki a reçu Mme Salmane, qui lui a présenté ses lettres de créances. Cette audience consacre la légalité du statut de la diplomate désignée.
Cependant, animée par son anti-marocanisme primaire, l’Algérie tente de torpiller cette nomination. Les diplomates à la solde des morpions se sont lancés dans une campagne tout azimut avec pour objectif de dénigrer M. Beccouche dans ses prérogatives statutaires en tant que Secrétaire général de l’UMA, afin de bloquer cette nomination. Ce fut un échec de plus. Aucun soutien politique n’a été apporté à cette demande tendancieuse.
Alger disjoncte et se mure derrière l’absurdité de sa stratégie de l’aveuglement. Elle s’attaque frontalement à la Commission de l’organisation continentale. En adoptant une attitude déplorable avec des propos injurieux et inadmissibles, Alger n’a pas appris qu’en diplomatie la retenue peut être un sentiment utile. L’agressivité et la provocation restent les armes de celui qui n’a pas raison.
Un double réquisitoire qui prouve le caractère politique d’une démarche irresponsable, immoral et juridiquement infondée. Une analyse biaisée et une grossière lecture du traité de Marrakech que l’Algérie n’a jamais respecté et s’employant systématiquement à le maintenir paralysé.
(*) Mohammed Benhammou.
Président du Centre Marocain des Etudes Stratégiques (CMES).