Casablanca se dote de la première police de l’environnement du Maroc
L’indice de qualité de l’air (IQA) et pollution de l’air PM2.5 à Casablanca reste modéré ce 26 avril 2023, selon les normes de l’OMS. Dans ce contexte, la concentration de PM2,5 à Casablanca est actuellement 2,8 fois supérieure à la valeur indicative annuelle de l’OMS pour la qualité de l’air. L’une des facteurs de cette pollution sont les ordures ménagères, encombrants, déblais et gravats et aussi des déchets ménagers spéciaux. Pour corriger des défaillances environnementales de la commune de Casablanca a décidé la première « police des déchets » du Maroc.
La ville de Casablanca se dote de la première police de l’environnement du Maroc, une police spéciale distincte de la police de l’environnement et réprimera les rejets illégaux et autres infractions liées aux déchets dans la capitale économique.
Les attributions de l’unité de police seront similaires à celles de la police régulière et seront dotées d’un budget annuel de 30 millions de dirhams. Le conseil municipal s’attend à ce que le nombre d’infractions diminue de 50 % d’ici la fin de 2028.
Une vingtaine d’agents assermentés seront chargés d’infliger des amendes et de faire respecter la loi. La commune de Casablanca financera 70% du budget police de l’environnement, tandis que le ministère de l’Intérieur apportera les 30% restants.
La police de l’environnement met à la disposition des collectivités territoriales les moyens de répondre aux enjeux du changement climatique et travaillera en étroite collaboration avec la DGSN et le ministère de la Justice.
En juillet dernier, la municipalité de Casablanca a reçu un prêt de 100 millions de dollars de la Banque mondiale, dont 40 % sont destinés à lutter contre la dégradation de l’environnement et les effets du changement climatique.
Des travaux sont actuellement en cours sur un cadre juridique afin que les tâches du nouveau service soient clairement définies afin de ne pas faire double emploi avec la police de l’environnement existante.
Casablanca et la pollution
En tant que ville à forte population et cœur économique et financier du pays, il y aurait des dépréciations ultérieures de la qualité de l’air, en raison de nombreux facteurs différents, impliquant généralement le mouvement massif de personnes, la croissance urbaine continue, l’augmentation de la population comme ainsi que des mouvements industriels à grande échelle. Bien qu’il existe une quantité limitée de données concises sur les relevés de pollution de la ville, il est bien connu à la fois à l’échelle locale et internationale qu’il existe de nombreux problèmes de pollution dans les limites de la ville, mais il y a aussi des moments où la qualité de l’air est nettement mieux, les facteurs géographiques et météorologiques jouant un rôle à cet égard, étant à la fois une aide et un facteur aggravant des niveaux de pollution.
Début 2021, Casablanca affichait des niveaux de PM2,5 aussi bas que 5,1 μg/m³, allant jusqu’à 9,1 μg/m³. Ces chiffres plaçaient Casablanca à ce moment particulier dans l’objectif cible de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le meilleur niveau de qualité de l’air à 10 μg/m³ ou moins. En raison du nombre limité de données enregistrées disponibles, on peut dire qu’il y a des jours comme celui-ci où les niveaux de pollution sont faibles et dans des limites appréciables, et d’un autre côté, des moments où les niveaux de pollution monteraient en flèche en raison de l’activité anthropique couplée avec l’accumulation à grande échelle de produits chimiques polluants et de particules fines dangereuses.
Les principales causes de pollution à Casablanca seraient largement liées aux actions des habitants de la ville, avec des dizaines de milliers de véhicules circulant sur les routes à tout moment, emmenant les gens dans leurs déplacements quotidiens ainsi qu’à l’intérieur et à l’extérieur de la ville, avec les véhicules lourds tels que les camions et les camions transportant leur charge industrielle, sans parler des nombreux navires qui accosteraient et partiraient de la ville portuaire.
D’autres causes importantes de pollution seraient celles telles que la combustion des ordures et des ordures, qui contiennent à la fois des matières organiques et des matériaux synthétiques.
