Le Maroc comme modèle de tolérance et du vivre-ensemble souligné lors d’une conférence à Stockholm
Le Maroc comme modèle en matière de consolidation des valeurs de tolérance et du vivre-ensemble a été souligné, mercredi soir, à l’occasion d’un séminaire organisé dans la capitale suédoise, Stockholm.
Cette rencontre, initiée par l’association « les Amis du judaïsme marocain » en partenariat avec l’Ambassade du Maroc en Suède sous la thématique « soutenir la diversité et ouvrir la voie à l’action climatique », a connu la présence de plus de 150 personnes dont des diplomates, des chercheurs et des représentants de la société civile.
Elle a été l’occasion de mettre en avant l’importance de la préservation de la diversité culturelle en tant que facteur important pour la consécration de l’État social, citant le Royaume comme modèle en la matière.
Dans leurs interventions, les conférenciers sont revenus notamment sur comment le Maroc s’est distingué au fil des générations comme carrefour et terre de coexistence de différentes cultures, ethnies et religions.
A cette occasion, l’ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Suède et de la République de Lettonie, Karim Medrek, a souligné qu’un tel événement contribue, non seulement à faire connaître le Royaume comme modèle de consolidation des valeurs de tolérance et du vivre-ensemble, mais aussi en matière de pluralisme et de diversité confessionnelle, culturelle et linguistique, auprès de l’opinion publique suédoise. Intervenant lors d’un panel intitulé « le multiculturalisme marocain, un modèle de coexistence et de tolérance », Laila Fathi, professeur de Droit à l’Université Hassan II de Casablanca, a relevé de son côté que le Maroc a toujours su renforcer son identité autour d’un ensemble d’idéaux, d’aspirations sociales et intellectuelles, spirituelles et juridiques, démontrant ainsi sa capacité à assimiler les différentes cultures.
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Elle a, dans ce sens, souligné que le Maroc est en train de créer aujourd’hui un modèle de politiques et de programmes qui utilisent l’environnement comme pilier pour la résilience et veille à ce que tous les secteurs de la société participent à cet objectif, grâce à des programmes culturels, à l’éducation et à la préservation de la mémoire tangible des communautés.
Ces programmes, a-t-elle dit, permettent de partager avec le public national et international des outils pédagogiques autour de divers groupes religieux et ethniques et à « couper l’herbe » sous ceux qui prônent la division et la violence.
Et de soutenir que cette « entreprise pluraliste » est menée dans le cadre de relations consensuelles et de compromis mutuels entre les différentes parties concernées, faisant valoir que cette compréhension multiculturelle se traduit par la capacité de l’État à revendiquer un rôle de médiation entre les points de vue opposés dans la région.
Pour sa part, Marianne Aringberg Laanatza, chercheuse et spécialiste du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a relevé que le Maroc a démontré sa capacité inspirée à faire face à diverses migrations et a pu, au fil du temps, offrir des espaces du vivre-ensemble et d’échange entre différentes cultures et confessions.
Elle a, dans ce même contexte, affirmé qu’en veillant à promouvoir la langue et la culture amazighes, le Royaume a été en mesure de réaffirmer que le multiculturalisme constitue une caractéristique fondamentale de la société marocaine.
Après avoir mis en avant le Maroc en tant que pays de coexistence, notamment en l’illustrant par l’histoire des Juifs dans le Royaume, Mme Laanatza a salué les efforts déployés en matière de lutte contre l’antisémitisme et les préjugés, soulignant l’intérêt particulier que les autorités marocaines accordent à cette question.
Ce séminaire a été également l’occasion de mettre en avant, lors d’un autre panel dédié aux énergies renouvelables et au changement climatique, les efforts consentis par le Maroc en matière de transition énergétique et de développement de ce secteur porteur.
Avec MAP