Adéquation formation-emploi: 70% des jeunes Marocains pas convaincus du système de formation (Sondage)
L’enquête marocain auprès des jeunes sur leur confiance dans l’avenir est une étude importante qui explore leurs points de vue et leurs aspirations. 491 jeunes marocains âgés de 18 à 45 ans ont été interrogés sur des sujets tels que la confiance personnelle et publique, le rôle de l’État, l’éducation, l’emploi, la corruption, le changement social et politique. La recherche vise à mieux comprendre les opinions des jeunes Marocains et à fournir un aperçu de leur confiance en l’avenir.
Un sondage mené par l’Institut des études sociales et des médias révèle que près de la moitié des jeunes au Maroc, soit 44,9%, affirment ne pas bénéficier de la liberté d’expression. De plus, 50,5% estiment que les mesures prises par l’État dans la lutte contre la corruption sont insuffisantes.
La jeunesse marocaine fait face à une série de défis et de problèmes complexes qui nécessitent une attention et une compréhension approfondies. En examinant de plus près cette problématique, il est essentiel de prendre en compte plusieurs aspects clés. Ainsi, les résultats de l’enquête, menée sur un échantillon, ont montré que 51,8% des interrogés pensent que l’Etat ne réussit pas à offrir des opportunités d’emploi aux jeunes. 40% ont estimé que l’Etat travaillait de manière acceptable dans ce sens.
Malgré une augmentation du niveau d’éducation et des compétences, de nombreux jeunes diplômés peinent à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Le système éducatif a également été critiqué, avec seulement 5,7% des jeunes estimant qu’il prépare adéquatement les jeunes pour le marché du travail, tandis que 70,2% ont déclaré que ce système ne permettait pas de réaliser cet objectif.
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De plus, la marginalisation économique est un autre problème qui touche la jeunesse marocaine. Les inégalités économiques persistent, avec une grande disparité entre les zones rurales et urbaines. Les jeunes des régions défavorisées ont moins d’opportunités économiques et d’accès aux services essentiels tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.
Selon les résultats, 30% des jeunes pensent que l’émigration est la seule solution pour améliorer leur situation. 70% s’estiment capables d’atteindre leurs objectifs sans avoir besoin d’émigrer. Selon les résultats, 90% des jeunes déclarent que la corruption affecte gravement leurs chances de travailler et d’obtenir les opportunités d’une éducation de meilleure qualité. Seuls 7,8% pensent que l’impact de la corruption est faible et 1,2% pensent que la corruption n’affecte pas les opportunités des jeunes.
Bien que 45,5% des sondés estiment que l’État travaille à la lutte contre la corruption, mais de manière insuffisante, seuls 3,7% pensent qu’il le fait sérieusement et suffisamment. En outre, la question de la participation politique et de la représentation est cruciale pour la jeunesse marocaine. Les jeunes sont souvent marginalisés dans les prises de décisions politiques et ne se sentent pas suffisamment représentés.
Tandis que, la liberté d’expression et la participation à la vie publique ont également suscité des préoccupations. Seulement 15,5% des jeunes estiment disposer d’une liberté suffisante pour exprimer leurs opinions, alors que 44,9% déclarent ne pas avoir assez d’espace pour s’exprimer.
La liberté d’expression et la participation à la vie publique ont également suscité des préoccupations.
L’enquête révèle en plus que seulement 15,5% des jeunes pensent disposer d’une liberté suffisante pour exprimer leurs opinions, et 44,9% notent ne pas avoir assez d’espace pour s’exprimer.
En ce qui concerne les opportunités de changement social et politique, les opinions sont partagées parmi les jeunes marocains. Alors que 29% pensent qu’il y a suffisamment de marge pour un tel changement, 38,8% estiment qu’il existe une certaine marge, mais 32,2% jugent cette marge insuffisante pour un changement réel.
Ces résultats mettent en évidence les défis auxquels la jeunesse marocaine est confrontée en termes de confiance en l’avenir, d’emploi, d’éducation, de corruption, de liberté d’expression et de possibilités de changement. Il est important de prendre en compte ces préoccupations et de mettre en place des mesures visant à répondre aux besoins et aux aspirations des jeunes pour assurer leur participation active et leur engagement dans la société marocaine.
