La pastèque confrontée à une sécheresse historique et des restrictions de production
Le secteur marocain de la pastèque est confronté à des défis majeurs, tels que la sécheresse et les restrictions de production imposées par le gouvernement. Cela a conduit à une situation paradoxale avec des volumes abondants de pastèques, mais une demande insuffisante sur le marché. Malgré cela, certains producteurs restent optimistes et espèrent une amélioration de la demande à l’avenir.
L’industrie de la pastèque au Maroc fait face à des difficultés importantes en raison d’un stress hydrique profond et d’une année de sécheresse sans précédent depuis quatre décennies, selon un rapport de Fresh Plaza. En outre, le gouvernement marocain a exigé des restrictions de production dans certaines régions du pays. Cette situation a un impact sur l’offre de pastèques sur le marché.
La région de Zagora est particulièrement touchée par les restrictions, avec une réduction de la superficie de culture autorisée à 1,5 hectare par producteur. Cependant, malgré cette limitation, le marché se trouve dans une situation paradoxale, avec des volumes abondants, mais une demande insuffisante. Cela est dû à l’augmentation du nombre de producteurs en réponse aux restrictions imposées par le gouvernement.
Certains producteurs annoncent l’arrivée prochaine de volumes importants, notamment lorsque les autres régions auront terminé leurs récoltes. De nombreux producteurs ont consacré de grandes surfaces à la culture de la pastèque, et de nouveaux investisseurs sont attirés par le secteur en raison du succès de l’année précédente.
Cependant, pour un producteur de la région de Souss-Massa, la fin de la saison de la pastèque s’informe difficile en raison de volumes excédentaires et de prix en baisse. Malgré cela, ils restent optimistes et espèrent une amélioration de la demande une fois que les températures augmenteront en Europe, particulièrement compte tenu de la diminution des volumes de pastèques espagnoles.
L’industrie de la pastèque au Maroc est confrontée à des défis majeurs, tels que le stress hydrique, la sécheresse et les restrictions de production. La région de Zagora connaît une situation particulière avec des volumes abondants, mais une demande insuffisante. D’autres régions du pays prévoient d’importantes récoltes, ce qui pourrait aggraver les problèmes de surproduction. Cependant, certains acteurs restent optimistes et espèrent une amélioration de la demande à l’avenir.
Selon le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, la culture de la pastèque au Maroc présente une grande valeur ajoutée et un rendement élevé pour le secteur agricole. Cependant, cette culture consomme d’importantes quantités d’eau pendant deux ou trois mois de l’année.
En raison de la pire sécheresse que le Maroc a connue depuis 30 ans, le gouvernement a décidé d’interdire la production de pastèques afin de faire face à la pénurie d’eau. Le ministre a souligné que l’objectif n’est pas d’arrêter complètement la production, mais plutôt de travailler de manière rationnelle et durable pour économiser les ressources en eau. L’exécutif veillera à l’application stricte de cette décision.
Le gouvernement lancera un contrat de la nappe phréatique pour déterminer les quantités d’eau à consommer et d’identifier le type d’agriculture à développer dans les zones concernées. Cette initiative sera basée sur une approche participative impliquant les élus et les différents acteurs du secteur. Le ministre a conclu en soulignant l’importance de cette démarche pour une utilisation durable des ressources en eau et pour assurer une gestion plus efficace de l’agriculture dans ces régions.