Le Maroc et le Japon en phase pour un nouvel accord de pêche

Le Maroc n’arrive pas à se mettre d’accord avec l’Europe pour un nouvel accord de pêche. Mais, il parle bien avec d’autres pays. Chaque année, le Maroc et le Japon se rencontrent pour parler de la pêche. Ils ont signé leur premier accord en 1985 à Tokyo. Ils ont aussi parlé d’autres projets, comme l’élevage de poissons. Le Maroc et le Japon ont décidé des règles et du prix pour la pêche au thon.

Les bateaux japonais pourront pêcher dans la mer du Maroc à partir de 2023. Les deux pays veulent travailler ensemble dans la pêche et d’autres activités. Ils ont parlé des projets en cours au Maroc, comme le village de pêcheurs à “Souiria Kdima”, le projet d’élevage de poissons pour la croissance bleue au Maroc et l’aide des experts japonais.

Le Maroc veut travailler avec le Japon et les pays africains. Il veut une pêche qui profite à tout le monde. Mme Zakia Driouich, qui s’occupe des pêches maritimes au Maroc, et M. Yoshitsugu Shikada, qui s’occupe de la coopération des pêches au Japon, ont signé le nouvel accord à la fin de la réunion.

Continuité des accords de 1985

La coopération nippo-marocaine a commencé avec un accord de pêche en 1985, qui permettait à trente bateaux japonais de pêcher le thon et la bonite dans les eaux marocaines. Le Maroc a aussi appuyé le Japon sur des questions internationales liées à la pêche au thon et à la chasse à la baleine.

La diplomatie japonaise de la pêche au Maroc visait trois objectifs : assurer l’approvisionnement alimentaire du Japon, obtenir des droits de pêche dans l’Atlantique marocain et trouver des alliés politiques pour défendre sa position sur la pêche au thon et la chasse à la baleine

L’aide financière et technique du Japon à la pêche marocaine a entraîné un développement et une croissance impressionnants, passant d’un secteur désorganisé, artisanal et peu rentable à une industrie de pointe et lucrative. La coopération a aussi eu un impact indirect sur la politique intérieure du Maroc concernant l’intégration du Sahara. Le Japon profite des produits de la pêche du Maroc, notamment le poulpe de Dakhla qui représente 40 à 60 % de la demande du marché japonais.

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