La DGAPR poursuit en justice une ancienne dentiste pour diffamation à l’encontre de ses responsables
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé qu’elle poursuivra en justice une ancienne dentiste à la Délégation, congédiée en décembre 2015, pour diffamation et injure à l’encontre des responsables de la DGAPR.
Dans une mise au point en réponse aux allégations exprimées, par une ancienne dentiste à la DGAPR, dans une vidéo diffusée sur une chaîne Youtube, la Délégation affirme que le dossier de la personne en question a été traité conformément aux procédures en vigueur et dans le plein respect de la primauté de la loi.
Dans ce cadre, la DGAPR précise que le licenciement de la personne en question a été décidé sur proposition du Conseil de discipline tenu le 29 décembre 2015, en raison des infractions administratives qu’elle a commises notamment la diffamation à l’encontre de sa hiérarchie directe, la présentation de faux documents administratifs, et l’atteinte à la réputation et à l’image de l’institution auprès du public.
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Il d’agit aussi de fournir des déclarations et des données aux médias concernant certains établissements pénitentiaires, et ce, sans autorisation préalable de l’administration centrale, sachant que la personne en question a bénéficié de l’ensemble des garanties de défense de soi accordées par la loi, dont l’assistance judiciaire, ajoute la même source.
La personne en question a saisi la justice pour contester la décision de sa révocation et a présenté ses plaidoyers, relève la DGAPR, soulignant qu’ »après l’achèvement de toutes les étapes du procès, y compris le pourvoi en cassation, un jugement définitif a été rendu le 11/02/2019 rejetant sa requête, contrairement aux allégations et contrevérités qu’elle véhicule au sujet d’une prétendue absence de tout jugement« .
En affirmant son attachement total au respect des lois en vigueur et son engagement constant à se soumettre aux décisions judiciaires, la Délégation affirme qu’elle poursuivra en justice la personne en question, vu la gravité des actes de diffamation et d’injure émanant de cette personne à l’encontre de ses responsables et des allégations fallacieuses véhiculées autour de son dossier, en toute complicité avec le propriétaire de ladite chaîne, soupçonné de collaboration avec des parties étrangères et cherchant par ses déclarations et allégations diffamatoires à porter atteinte aux institutions du Royaume, de manière à servir certains agendas.
Avec MAP