Décès de Nahel : Le silence médiatique en France suscite des interrogations (AGP)
Les mesures prises par la police pour maintenir l’ordre lors des récents événements en France suite au décès de l’adolescent Nahel, ainsi que le silence des médias français qui semblent éviter de rapporter les faits de manière objective, soulèvent de nombreuses interrogations et font naître des doutes quant à leur indépendance éditoriale, souligne l’Agence gabonaise de Presse (AGP).
Le maintien de l’ordre consiste à mettre en place des mesures appropriées permettant l’exercice de la liberté de manifester tout en assurant la sécurité des personnes et des biens, explique l’AGP dans un article intitulé « France: Quid de la gestion du maintien de l’ordre ?« .
Cependant, déplore l’auteur de l’article, la manière dont le maintien de l’ordre est appliqué en France soulève des interrogations au regard de ce qui est perçu comme des pratiques excessives lors des récents événements.
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Il est étonnant de constater, s’exclame-t-il, « le silence des médias français et internationaux tels que Radio France International (RFI), France 24, TV5 Monde, face à ces graves violations des droits de l’homme en France« . « Si les actes de violence posés par la police sur les manifestants se seraient produits en Afrique, les médias français allaient en faire leurs choux gras jusqu’à charger le politique« , souligne un observateur de la vie publique, dont les propos ont été relayés par l’Agence gabonaise.
« Ce que l’on en tire des manifestations et violences suite à la mort tragique d’un jeune homme de 17 ans, Nahel, abattu par un agent des forces de l’ordre à Nanterre, n’est que la parfaite illustration d’une pratique aux antipodes du respect des droits de l’Homme« , souligne clairement l’Agence gabonaise de Presse.
Ce meurtre, qui a entraîné une vague de protestations à travers le pays, exprime un profond sentiment d’injustice, insiste-t-on. En effet, poursuit l’AGP, les manifestants ont tenu à rappeler que la mission de la police « consiste à protéger les citoyens, et non à leur ôter la vie« .
« Des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux montrent des agents des forces de l’ordre poussant des manifestants ou maltraitant des personnes déjà à terre« , s’indigne l’Agence.