Pont de Crimée: Pas de mesures de sécurité supplémentaires
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Pesov, a indiqué lundi que des mesures supplémentaires ne sont pas prévues dans le sillage de l’attaque ayant ciblé à l’aube le pont de Crimée, qui relie la région russe de Krasnodar à la péninsule de Crimée.
« Les mesures de sécurité supplémentaires dans le contexte de l’acte terroriste sur le pont de Crimée n’ont pas été évoquées, mais elles sont toujours en cours de perfectionnement« , a-t-il indiqué lors de son point de presse quotidien.
« Des mesures de sécurité supplémentaires sont constamment prises et améliorées« , a-t-il ajouté, précisant que les autorités russes connaissent la raison de l’incident et ceux qui sont derrière cet « acte terroriste« .
Commentant le décès d’un couple alors qu’il roulait en voiture sur le pont au moment de l’attaque, le porte-parole a relevé que les autorités russes resteront vigilantes et concentrées « afin d’empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent« .
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L’opération militaire russe en Ukraine se poursuivra et la réalisation de tous ses objectifs sera une réponse, notamment à la destruction du pont de Crimée, a déclaré M. Peskov aux journalistes, sans donner de détails sur « la réponse de Moscou« .
Le pont de Crimée a été la cible, lundi à l’aube, d’une attaque attribuée par la Russie à l’Ukraine. Selon un communiqué du Comité national russe antiterroriste (NAC), « deux adultes ont été tués et un enfant a été blessé, et la plate-forme du pont a été endommagée« .
Svetlana Petrenko, porte-parole du comité d’enquête russe, principal organe chargé des investigations en Russie, a imputé l’attaque aux services spéciaux ukrainiens. « L’enquête établira les membres des services spéciaux et des groupes armés ukrainiens qui ont été impliqués dans l’organisation et l’exécution de ce crime« , selon la même source.
Du côté ukrainien, la Direction du renseignement de l’Ukraine a refusé de commenter l’incident survenu sur le pont de Crimée, tandis que des médias, dont l’agence RBC Ukraine et la publication « Obozrevatel« , ont relevé que le service de sécurité ukrainien (SBU) et les forces navales du pays pourraient être impliqués dans l’attaque menée avec des drones de surface.
Il s’agit de la deuxième attaque d’ampleur contre le pont de Crimée après celle d’octobre dernier, qui avait fait plusieurs morts et d’importants dégâts. Le 8 octobre, une forte explosion causée par un camion piégé a endommagé le pont, faisant au moins quatre morts. Au moment de la déflagration, un train de marchandises passait à côté et sept wagons-citernes avaient alors pris feu.
Avec MAP