En Suède, le gouvernement préserve l’environnement au détriment d’un projet éolien majeur
Alors que le monde accélère la transition vers l’énergie propre, un développement intrigant émerge de Suède. Dans un mouvement imprévu, le gouvernement suédois a mis fin aux ambitions de Vattenfall, le fournisseur d’électricité public, de dresser un parc éolien le long de sa côte occidentale.
Le ministère du Climat et de l’Environnement a annoncé cette décision, jeudi, citant la prééminence de la préservation environnementale.
Romina Pourmokhtari, la ministre du Climat et de l’Environnement, a exprimé des inquiétudes concernant le projet, en soulignant qu’il pourrait compromettre gravement des zones naturelles d’une sensibilité particulière. De plus, elle a évoqué la possibilité d’un impact défavorable sur les intérêts nationaux en matière de transport maritime.
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Vattenfall avait initialement prévu de construire quelque 50 éoliennes à Stora Middelgrund, se dressant à une hauteur impressionnante d’environ 290 mètres chacune. L’ambition était de générer entre 2,5 et 3,0 térawattheures (TWh) d’électricité annuellement, contribuant ainsi à la transition énergétique du pays.
En réaction à la décision gouvernementale, un représentant de Vattenfall a exprimé le regret de la société. Soulignant qu’ils prendront le temps d’analyser minutieusement cette décision, la société cherche à en tirer des conclusions pertinentes pour l’avenir.
Cette nouvelle soulève des questions importantes sur l’équilibre à trouver entre la transition énergétique et la protection de l’environnement. Alors que les parcs éoliens sont souvent présentés comme une solution à la crise climatique, leur impact potentiel sur les écosystèmes locaux ne peut être négligé. Dans cette affaire, le gouvernement suédois a clairement choisi de privilégier la protection de ses paysages naturels et de ses voies maritimes. Cette décision offre une réflexion intéressante sur la complexité de l’adaptation à une économie plus verte.