Sahara: la France appelée à s’adapter aux nouvelles réalités de la région
Le président français Emmanuel Macron a adressé un message de félicitations au roi Mohammed VI à l’occasion de la 24e anniversaire de la Fête du Trône. Dans son message, il a exprimé sa volonté de renforcer les liens entre la France et le Maroc, qui connaissent des difficultés depuis un certain temps, principalement en raison des divergences sur le statut du Sahara, la question des visas…
Macron a reconnu qu’il existe des « obstacles » dans les relations entre les deux pays et a exprimé son souhait de trouver des réponses appropriées aux grands défis actuels. Il a souligné la force du « partenariat exemplaire » entre la France et le Maroc.
Cependant, certaines voix sceptiques se demandent si Macron est réellement sincère dans ses intentions, notamment étant donné les critiques auxquelles il fait face en France et la diminution de son influence en Afrique. On souligne qu’il a déjà tenté de réparer les relations avec le Maroc sans pour autant changer sa position sur le Sahara, ce qui est un point important pour Rabat, bénéficiant d’un soutien international pour le plan d’autonomie de la région.
Par ailleurs, les efforts de Macron pour renforcer les relations avec l’Algérie aux dépens du Maroc ont également échoué, le président algérien Abdelmadjid Tebboune étant plus concentré sur la Russie et la Chine que sur une visite à Paris. De plus, la France a perdu de son influence au Niger, où un coup d’État a mis un terme à l’exploitation française de l’uranium et de l’or.
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Les experts voient dans le message de Macron un signe d’indulgence après son inflexibilité envers le Maroc, mais considèrent également qu’il reconnaît la puissance du royaume à différents niveaux. Cependant, ils doutent de sa volonté réelle de revoir sa position sur le Sahara, considérant que son message n’est qu’un geste vide qui ne reflète pas un réel changement.
Ils soulignent également que le Maroc a une politique étrangère claire envers la France et qu’il n’acceptera pas une prolongation du partenariat sans clarté de la part de la France sur la question du Sahara.
