Les pays développés se doivent de respecter leurs engagements à financer les défis environnementaux (écologistes)
Les pays développés se doivent de respecter leurs engagements à financer le Fonds mondial pour la biodiversité, qui vise à lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution, ont indiqué des écologistes jeudi à Johannesburg.
« Les pays développés se doivent de respecter leurs engagements envers ce Fonds conformément aux principes de Rio, en particulier le principe des responsabilités communes et l’article 20 de la Convention sur la diversité biologique », ont indiqué des environnementalistes lors d’une rencontre sur les objectifs du Fonds.
Ils ont fait constater que la 7ème Assemblée du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) se tient actuellement au Canada alors que le monde s’attaque au triple défi environnemental que sont le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
L’assemblée du FEM offre à la communauté internationale l’occasion de discuter de la question clé du financement nécessaire pour relever ces défis à travers les financements du Fonds, notent-ils.
Le Fonds mondial pour la biodiversité, dont la création a été approuvée par le Conseil du FEM, sera lancé lors de cette Assemblée.
Créé à la veille du Sommet de la Terre à Rio en 1992, le FEM est un partenariat de coopération internationale dans lequel 185 pays collaborent avec des institutions internationales, des organisations de la société civile et le secteur privé pour résoudre les problèmes environnementaux mondiaux.
La semaine dernière, les participants à une rencontre à Pretoria sous le thème « Saisir les opportunités et renforcer la collaboration pour relever les défis environnementaux en Afrique », ont souligné que les pays africains se doivent de renforcer l’engagement collectif de l’Afrique dans l’agenda mondial pour relever les défis environnementaux.
Ils estiment nécessaire d’accélérer les travaux sur la réduction de la vulnérabilité des pays africains aux impacts du changement climatique, à travers la réalisation de mandats clés tels que l’opérationnalisation de l’objectif mondial sur l’adaptation, le Fonds des pertes et dommages, les programmes de travail sur l’atténuation, ainsi que l’adoption des modalités du programme de travail pour une transition juste.
Avec MAP