L’Algérie recalée comme membre des BRICS : un revers pour le pays
L’Algérie a récemment essuyé un véritable revers en ne faisant pas partie des membres des BRICS, malgré les démentis des autorités algériennes concernant leur candidature. Malgré les voyages du président Abdelmadjid Tebboune en Russie et en Chine pour plaider la cause de l’Algérie, le pays n’a pas été retenu. L’Arabie saoudite, l’Iran, l’Éthiopie, l’Égypte, l’Argentine et les Émirats arabes unis ont été invités à rejoindre le bloc dans une dynamique visant à accroître leur influence.
La décision des BRICS de recaler l’Algérie peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment la situation économique déclinante de l’Algérie. En effet, l’économie du pays est en déliquescence avancée, ce qui est en contradiction avec la dynamique des pays membres des BRICS. Ces pays cherchent en effet à rivaliser avec les nations du G7 et à renforcer leur position sur la scène économique mondiale.
De plus, l’Algérie reste dans une zone de risque, ce qui peut également expliquer sa non-adhésion aux BRICS. Les membres de ce groupe sont souvent des pays émergents à forte croissance économique, tandis que l’Algérie fait face à des défis économiques majeurs, tels que la dépendance excessive aux hydrocarbures et la faible diversification de son économie.
Cette décision représentant un véritable revers pour l’Algérie met en évidence l’urgence pour le pays de relever les défis économiques auxquels il est confronté en lieu et place de se dresser contre le Maroc, ce qui est une stratégie improductive vue les enjeux du monde, notamment dans le Maghreb. D’ailleurs, c’est à ce titre que le roi Mohammed VI a longtemps tendu la main aux militaires pour que le Maghreb puisse décoller économique et jouer les premiers rôles au sein de la méditerranée, en Afrique, dans le monde arabe. Face à ses urgences, il devient crucial pour l’Algérie de mettre en œuvre des réformes économiques solides et de diversifier son économie afin de renforcer sa compétitivité et sa position sur la scène internationale, mais surtout d’abandonner le boulet Polisario, un combat perdu d’avance, mais qui peut être utile, car il masque les défaillances économiques du pays.
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Pour rejoindre les BRICS, un pays doit démontrer une croissance économique soutenue, une stabilité politique, une diversification économique et une capacité à contribuer de manière significative au groupe. Malheureusement, l’Algérie peine à répondre à ces critères en raison de sa crise économique.
Pour se positionner comme un candidat potentiel aux BRICS, l’Algérie doit entreprendre des réformes économiques majeures. Cela comprendrait la diversification de son économie en développant des secteurs autres que celui du pétrole, la promotion de l’entrepreneuriat, l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre une corruption endémique qui se situe au plus haut niveau des instances du pays. De plus, elle doit mettre en place des politiques courageuses et ne pas faire la politique de l’autruche face aux problèmes que vit le pays, en visant à attirer les investissements étrangers et à stimuler la création d’emplois pour sortir de la crise économique actuelle.