Les avions humanitaires obligés de contourner l’espace aérien algérien pour atteindre Marrakech
Quelques heures après le drame d’Al Haouz, un pont aérien humanitaire a été mis en place par les Émirats Arabes Unis pour apporter une assistance vitale au Maroc, touché par un séisme dévastateur. Cependant, la situation se complique, car les avions doivent contourner l’espace aérien algérien pour atteindre leur destination, Marrakech.
Le Maroc a sollicité le soutien international après le tremblement de terre qui a frappé la région de Marrakech à Al Haouz, causant des destructions massives et de nombreuses pertes humaines. Dans cet élan de solidarité, les Émirats Arabes Unis ont organisé un pont aérien humanitaire pour fournir une assistance d’urgence.
Malheureusement, cet acte de générosité se heurte à un obstacle inattendu. L’espace aérien algérien, qui devrait servir de voie directe pour les avions humanitaires, est actuellement inaccessible. Les vols doivent donc contourner cette zone et prolonger leur trajet pour atteindre Marrakech.
Cette situation soulève des préoccupations quant à la coordination et à la réponse régionale en cas de catastrophe. Alors que les secours et l’aide humanitaire doivent être acheminés rapidement, le contournement de l’espace aérien algérien entraîne inévitablement des retards et rend plus difficile la mise en place des opérations de secours.
Le communiqué du régime algérien annonçant l’ouverture de leur espace aérien aux vols de transport humanitaire et des blessés vers ou depuis le Maroc laissait espérer une réponse rapide et coordonnée entre les pays voisins en cas de crise. Cependant, la réalité sur le terrain montre une situation différente, mettant en évidence des problèmes de communication et de coordination entre les autorités algériennes et les opérations humanitaires en cours.
Malgré la tension politique entre Rabat et Alger, beaucoup d’observateurs espéraient qu’il était temps de faire preuve de solidarité et de coordination régionale pour répondre aux besoins urgents du Maroc avec la réouverture des frontières, même si c’est partiellement.
Le contournement de l’espace aérien algérien constitue un écueil supplémentaire pour les opérations humanitaires en cours, mais ne devrait pas entraver les efforts déployés à ce jour.