Quand le Maroc expulse deux médiocres journalistes qui se présentent comme les crédules justiciers…
Par Hassan Alaoui
Les autorités marocaines ont procédé, mardi dernier à l’expulsion d’un journaliste et d’une photographe du magazine français « Marianne », non sans susciter l’ire de sa direction qui a cru, outre jouer les contempteurs, menacer notre pays de représailles . Les deux prétendus « reporters », Quentin Miller et Thérèse Di Campo, jouant les mousquetaires se sont d’emblée présentés comme les Rouletabille à la petite semaine, médiocres à tout rompre, Tintins justiciers de cette presse à sensation…La décision prise par les autorités locales de la ville de Marrakech d’expulser ces deux folliculaires déguisés en journalistes est d’autant plus légitime que ces derniers, après avoir violé toutes les lois du Royaume, offensé les uns et les autres, et surtout menti sur leur réel statut, ont affiché leur volonté de nuire aux institutions et à la personne du Roi. Il convient de préciser que leur expulsion relève d’une décision des autorités de Marrakech et non d’autres pouvoirs, comme on pourrait le penser. Autrement dit, en ce cas d’espèce, ils ne méritaient nullement une autre juridiction ou l’honneur quelconque d’être de sujets intéressants et leur cas les privait du coup d’une publicité gratuite, tant leur cas relevait d’une vulgarité innommable.
Quentin Miller, habitué aux coups fourrés et en quête de célébrité est tombé ici sur un os, son dépit exprimé sur twitter après son expulsion en dit long sur son désappointement affiché. La pseudo enquête à révélations fantasmagoriques qu’il nous promettait dans les colonnes du journal du Tchèque qui a mis la main sur le quasi ensemble de la presse, et de l’irrévérencieuse Natacha Polony n’est donc qu’un cloaque, un véritable flop, alimenté de ragots, quelque chose qui ne respecte ni déontologie, axé sur le mensonge délibéré et, surtout, inscrit dans cette culture du sensationnel qui est à présent à la presse – notamment écrite – ce que le désespoir est à un agonisant magazine en fin de vie. Nous sommes loin des Jean-François Kahn, fondateur, d’un Robert Assaraf, marocain et d’un Maurice Szafran qui a démissionné de son poste de PDG de Marianne pour des divergences « idéologiques » dont notamment la ligne éditoriale…
Leur criminelle intention, doublée d’une ahurissante mauvaise foi à ces racoleurs dits « journalistes », affichée d’emblée, procédait en effet ni plus ni moins d’un réflexe on ne peut plus colonial, délibérément provocateur qui n’a rien à voir avec la déontologie et le basique métier d’informer. Ils croyaient en effet arriver en terrain conquis, un pseudo reportage mitonné à l’avance, des préjugés sur le Maroc, le Roi devenu l’objet de sensationnalisme et de pseudo révélations, quelque chose qui ressemble à une proie lâchée à la voracité d’un public qui serait avide d’émotions et de sensations. Jamais nous n’avons vu dans l’histoire de la presse un racoleur, en journalisme sensationnel, Quentin Miller en l’occurrence, annoncer en amont, avant même de réaliser sa pseudo enquête, la substance de celle-ci, créant l’effet perfide de sensation, racolant et fantasmant au mépris de toute règle. De recoupement et de vérification… Ce journalisme de commande, ce journalisme « couché » parce qu’obéissant à une sinistre manœuvre des services hostiles au Maroc, inscrit dans une campagne montée de toutes pièces est tout simplement l’antipode de l’éthique, de la déontologie et, de toute évidence, une escroquerie.
L’expulsion de Quentin Miller et de sa compagne est un acte de salubrité publique, eux-mêmes en savent la justesse et réaliseront forcément que le Maroc n’est pas un marigot, mais un Etat doté d’institutions démocratiques, une nation respectueuse des droits de l’Homme et des libertés. Nous dirons que « Marianne » et ses prétendus journalistes relèvent du célèbre Tartuffe qui, au prétexte pervers de nous abreuver de sensationnalisme et de contre vérités abominables, nous ramène au mieux à un Moyen Age hypnotique de la presse aujourd’hui en quête de lecteurs, vide et en perte de vitesse, livrée à l’incompétence radicale, cultivant le mensonge, la fausse nouvelle et des lieux communs racoleurs. Haro sur cette « presse » inféodée aux Services…