Journée d’étude, mardi à Rabat, sur la mise en oeuvre des recommandations du rapport du CNDH sur les prisons
Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) organise, mardi à Rabat, une journée d’étude sur la mise en œuvre des recommandations du rapport sur la situation dans les prisons, intitulé « la crise des prisons, une responsabilité partagée : 100 recommandations pour la protection des droits des détenu-e-s », cinq ans après sa publication.
Cette rencontre, organisée en partenariat avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), constituera une occasion de procéder à une évaluation de la mise en œuvre des recommandations de ce rapport depuis sa publication en 2012, indique le CNDH dans un communiqué.
La rencontre sera marquée par la participation des représentants des départements publics concernés dont le département du chef du gouvernement, les ministères de l’Intérieur, de la Justice, de la Santé, de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, et de la Culture et de la Communication, ainsi que la société civile et la Présidence du Ministère public.
Les débats durant cette rencontre s’articuleront autour de plusieurs thématiques : « Les prisons marocaines : cinq ans après le rapport du CNDH », « Le cadre législatif et réglementaire : constantes et mutations », « Les droits élémentaires des détenu-e-s : Les acquis et les contraintes », et « La société civile…quel accompagnement ? ».
La séance d’ouverture de cette rencontre aura lieu à l’Institut national de formation aux droits de l’Homme-Driss Benzekri, souligne le communiqué, rappelant que le rapport du CNDH sur les prisons publié en octobre 2012 comprend 100 recommandations adressées aux différents intervenants dont les secteurs gouvernementaux, l’autorité législative et la société civile.
Le rapport a procédé à une analyse précise de la situation des prisons que ce soit au niveau du cadre législatif et réglementaire qu’au niveau de la gestion et du fonctionnement des établissements pénitentiaires, et ce selon une approche basée sur les droits de l’Homme, ajoute la même source, faisant savoir que ce document a été élaboré sur la base de visites de terrain d’un échantillon de 15 établissements pénitentiaires répartis à travers le Royaume par équipe de travail composée de médecins légistes, de psychologues, de juristes, de sociologues…