Le rejet de Cameron pour un cessez-le-feu permanent soulève des inquiétudes à Gaza

Lors d’un discours au Aspen Security Forum à Washington, le secrétaire des affaires étrangères britannique, David Cameron, a suscité de vives critiques en rejetant catégoriquement les appels à un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas, ainsi que toute limitation des opérations israéliennes à Gaza. Cette position intervient à un moment où la pression internationale s’intensifie sur Israël pour trouver une résolution pacifique au conflit.

David Cameron est revenu aux affaires et signale négativement sur son premier déplacement. L’ancien premier ministre britannique de 2010 à 2016, a affirmé que tout cessez-le-feu permettant au Hamas de conserver le contrôle de Gaza serait futile et incapable de conduire à une paix à long terme. Il a souligné que la présence du Hamas constitue un obstacle majeur à la réalisation d’une solution à deux États.

En refusant de soutenir les appels prônant un arrêt immédiat des hostilités, Cameron laisse entendre que les opérations militaires israéliennes pourraient se poursuivre, ce qui risque d’aggraver les souffrances des civils innocents et de prolonger la violence. Sa déclaration suggère que la situation actuelle à Gaza est inévitable, ce qui va à l’encontre des efforts déployés par l’ONU pour trouver une solution pacifique et mettre fin aux conflits.

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« Ceux qui prônent un cessez-le-feu permanent immédiat doivent comprendre que si nous arrêtons les opérations maintenant, avec le Hamas toujours aux commandes, même partiellement à Gaza, une solution à deux États devient inatteignable », explique Cameron. Il a plaidé en faveur d’un soutien continu à Israël tout en soulignant l’importance du respect du droit humanitaire international et de la nécessité de réduire les pertes civiles.

Malgré les difficultés actuelles, Cameron a maintenu que la solution à deux États reste possible, même si sa réalisation peut sembler lointaine à la lumière du traumatisme national récent vécu par Israël. Il a souligné que la véritable sécurité à long terme pour Israël ne peut être réalisée que lorsque ses voisins palestiniens vivent également en paix, en sécurité et dans la dignité.

Pour y parvenir, Cameron a exprimé son soutien à une stratégie émergente à Washington visant à donner davantage de pouvoir à l’Autorité palestinienne pour reprendre le contrôle de Gaza, avec l’aide à la reconstruction du monde arabe. Il a exhorté Israël et ses alliés à commencer à planifier l’exécution de cette stratégie.

Le rejet d’un cessez-le-feu permanent et l’accent mis par Cameron sur l’importance de trouver une résolution durable ont suscité des inquiétudes sur la position du Royaume-Uni. Ils soutiennent que en ignorant la pression internationale pour mettre immédiatement fin aux hostilités, Cameron compromet les efforts en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.

Alors que la situation continue d’évoluer, il reste à voir si la position du Royaume-Uni recevra un soutien ou sera davantage critiquée.