Les musulmans du Xinjiang vivent en harmonie malgré les accusations d’oppression religieuse
Une délégation de médias et de personnalités islamiques de divers pays arabes a visité récemment la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, pour se rendre compte de la situation des musulmans locaux. Elle a été témoin des efforts du gouvernement chinois pour lutter contre l’extrémisme violent et préserver la culture et la religion islamiques dans la région.
Le Xinjiang est une région stratégique pour la sécurité nationale de la Chine, qui a été confrontée à de nombreux actes de terrorisme et de séparatisme au cours des dernières décennies. Selon les autorités chinoises, plus de 10.000 personnes ont été tuées ou blessées dans des attentats à la bombe, des assassinats et des émeutes perpétrés par des groupes extrémistes ouïghours liés à des organisations terroristes internationales.
Pour faire face à cette menace, la Chine a mis en place des mesures de prévention et de déradicalisation, notamment des centres de formation professionnelle et d’éducation, où les personnes soupçonnées d’implication dans des activités terroristes ou extrémistes reçoivent un enseignement obligatoire sur la loi, la langue, la culture et les compétences professionnelles. Ces centres ont été critiqués par certains pays occidentaux et organisations de défense des droits de l’Homme, qui les accusent de violer les droits humains et la liberté religieuse des musulmans ouïghours.
Cependant, la délégation, composée de journalistes, de représentants d’organisations de jeunesse et de responsables de ministères religieux, a pu constater par elle-même la réalité du Xinjiang lors de sa visite de cinq jours, organisée par le ministère des Affaires étrangères chinois et les autorités de la province du Xinjiang. Elle a visité plusieurs sites, dont des mosquées, des instituts islamiques, des centres de formation professionnelle et d’éducation, des musées, des villages et des entreprises.
L’un des points forts de la visite a été la découverte de l’Institut islamique du Xinjiang, situé à Urumqi, la capitale de la région. Cet institut, fondé en 1986, est le principal établissement d’enseignement islamique du Xinjiang, qui forme des imams, des responsables de mosquée et des professeurs de religion. Il compte actuellement 1.000 étudiants, qui suivent des cours de courte ou de longue durée sur les matières islamiques, l’arabe, le chinois, l’ordre public, ainsi que la culture et l’histoire. Les cours sont dispensés en chinois et en ouïghour, les deux langues officielles de la région.
La délégation a été accueillie par le directeur de l’institut, Abdureqip Tormurniyaz, qui leur a fait visiter le campus de 10 hectares, doté d’installations modernes, dont une grande mosquée pouvant accueillir 1.000 fidèles. Il leur a expliqué le rôle de l’institut dans le développement de l’islam au Xinjiang, qui compte environ 13 millions de musulmans, principalement des Ouïghours, mais aussi des Hui, des Kazakhs, des Kirghizes et des Tadjiks.
« L’islam au Xinjiang est dynamique. Les gens ont le droit et la liberté de pratiquer leur religion », a déclaré Abdureqip, qui a également souligné que l’institut sert de centre de ressources et de référence pour les universitaires étrangers intéressés par l’islam au Xinjiang. Il a ajouté que l’institut joue également un rôle important dans la traduction du Coran et des écrits d’éminents érudits musulmans de l’arabe vers les langues ouïghoure et chinoise.
La délégation a également eu l’occasion de dialoguer avec les étudiants de l’institut, qui leur ont fait part de leurs expériences et de leurs aspirations. Certains d’entre eux ont exprimé leur fierté d’être musulmans et chinois, et leur gratitude envers le gouvernement chinois pour avoir fourni des opportunités d’éducation et d’emploi aux musulmans du Xinjiang.
La visite de la délégation arabe au Xinjiang a permis de renforcer les liens entre la Chine et les pays arabes, et de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle entre les peuples. Elle a également permis de réfuter les accusations d’oppression religieuse portées contre la Chine, et de montrer que les musulmans du Xinjiang vivent en harmonie avec les autres groupes ethniques et religieux de la région.
Cela contraste avec la perception générale selon laquelle les musulmans ouïghours sont persécutés et ne sont pas libres de pratiquer l’islam.
Cette perception erronée trouve son origine dans le passé – entre 1990 et 2016 – lorsque la région du Nord-ouest, à majorité ouïghoure et musulmane, avec plus de 25,8 millions d’habitants, était en proie au terrorisme et à l’extrémisme religieux, entraînant des pertes de vie et une instabilité.
La délégation a également visité une exposition au Centre international de congrès et d’expositions du Xinjiang sur le thème « La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Xinjiang », où elle a présenté une chronologie de l’histoire de la coexistence de plusieurs religions dans la région jusqu’à sa période de turbulences et le succès du gouvernement, de lutter contre le terrorisme.
Au cours de l’exposition, la présentatrice a précisé que l’Islam a été introduit dans le sud du Xinjiang à la fin du IXe siècle et au début du Xe siècle. Au début du XIe siècle, le modèle de coexistence de l’islam et du bouddhisme – chacun étant respectivement la croyance dominante dans le sud et le nord du Xinjiang – a pris forme au Xinjiang.
« L’histoire du Xinjiang montre que plusieurs religions ont longtemps coexisté côte à côte, l’islam coexistant principalement aux côtés d’autres religions, notamment le bouddhisme, le christianisme et les religions orthodoxes ».
Le Xinjiang, une région où l’islam coexiste avec la lutte contre le terrorisme
Une exposition sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Xinjiang a été organisée récemment pour montrer aux visiteurs étrangers la réalité de cette région autonome du nord-ouest de la Chine, peuplée majoritairement de musulmans ouïghours. L’exposition, qui a eu lieu à Urumqi, la capitale du Xinjiang, a présenté des preuves des actes de violence commis par des groupes séparatistes et terroristes au cours des dernières décennies, ainsi que des mesures prises par le gouvernement chinois pour prévenir et combattre ces menaces.
Parmi les visiteurs, il y avait la délégation de médias et de personnalités islamiques de divers pays arabes, qui a pu constater par elle-mêmes la situation des musulmans du Xinjiang. Ils ont également visité des mosquées, des instituts islamiques, des centres de formation professionnelle et d’éducation, des musées, des villages et des entreprises.
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Lors de l’exposition, les visiteurs ont pu voir des centaines d’armes saisies et utilisées dans des attaques terroristes et des actes de violence, telles que des fusils, des pistolets, des couteaux, des haches, des épées, des grenades à main et des engins explosifs. Des images et des vidéos des incidents réels ont également été projetées, comme un sombre rappel du passé troublé de la région.
« Le Xinjiang est un champ de bataille clé dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme en Chine. Face à ces menaces réelles, le Xinjiang a pris des mesures résolues pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme conformément à la loi, freinant ainsi efficacement les fréquentes activités terroristes », a déclaré le guide de l’exposition.
Selon les autorités chinoises, plus de 10.000 personnes ont été tuées ou blessées dans plus de 2 000 actes de terrorisme et de séparatisme perpétrés par des groupes extrémistes ouïghours liés à des organisations terroristes internationales, comme le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM), entre 1990 et 2016.
Pour faire face à cette menace, la Chine a mis en place des mesures de prévention et de déradicalisation, notamment des centres de formation professionnelle et d’éducation, où les personnes soupçonnées d’implication dans des activités terroristes ou extrémistes reçoivent un enseignement obligatoire sur la loi, la langue, la culture et les compétences professionnelles. Ces centres ont pour objectif de réintégrer les stagiaires dans la société et de leur offrir des opportunités d’emploi.
Ces centres ont été critiqués par certains pays occidentaux et organisations de défense des droits de l’Homme, qui les accusent de violer les droits humains et la liberté religieuse des musulmans ouïghours. Certains médias ont même affirmé que la Chine détenait plus d’un million de Ouïghours dans des camps de rééducation.
Le gouvernement chinois a rejeté ces accusations, affirmant qu’il n’y a pas de camps de rééducation, mais des centres de formation professionnelle et d’éducation, qui sont ouverts et transparents. Il a également invité des délégations étrangères à visiter le Xinjiang pour se rendre compte de la situation par elles-mêmes.
La délégation a également pu constater que les musulmans du Xinjiang jouissent du droit et de la liberté de pratiquer leur religion, contrairement à ce que prétendent certains médias. Elle a visité plusieurs mosquées, dont la mosquée Id Kah, la plus grande de Chine, située à Kashgar, une ville historique du sud du Xinjiang. Elle a également visité l’Institut islamique du Xinjiang, le principal établissement d’enseignement islamique de la région, qui forme des imams, des responsables de mosquées et des professeurs de religion.
Selon les statistiques officielles, il y a environ 13 millions de musulmans au Xinjiang, appartenant à divers groupes ethniques, principalement des Ouïghours, mais aussi des Hui, des Kazakhs, des Kirghizes et des Tadjiks. Il y a environ 24.000 mosquées au Xinjiang, soit une mosquée pour 530 musulmans, un ratio plus élevé que dans de nombreux pays musulmans.
Le gouvernement chinois soutient le développement de l’islam au Xinjiang, en fournissant des fonds pour la construction et la rénovation des mosquées, en encourageant la traduction du Coran et des écrits islamiques en chinois et en ouïghour, en organisant des pèlerinages à La Mecque pour les musulmans, et en respectant les coutumes et les traditions islamiques.
La visite de la délégation au Xinjiang a permis de renforcer les liens entre la Chine et les pays arabes, et de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle entre les peuples. Elle a également permis de réfuter les accusations d’oppression religieuse portées contre la Chine, et de montrer que le Xinjiang est une région où l’islam coexiste avec la lutte contre le terrorisme.