La Russie n’exclut pas de quitter le Conseil de l’Arctique
La Russie n’a pas exclu mardi de quitter le Conseil de l’Arctique si sa participation à cet organe ne répondait plus aux intérêts du pays.
« Bien sûr, si la participation à une organisation cesse de correspondre aux intérêts de la Russie et si la Russie cesse de considérer cette organisation comme efficace, juste et appropriée pour l’adhésion, alors, bien sûr, des décisions spéciales peuvent être prises« , a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Les propos de M. Peskov viennent confirmer une annonce dans ce sens de l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Nikolaï Kortchounov, qui avait assuré que la participation de Moscou dépendra de l’alignement des activités du Conseil avec les intérêts de la Russie.
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« Nous partons du principe que nous devons disposer de toutes les options de manœuvre en matière de politique étrangère, dont celle de quitter le Conseil de l’Arctique si ses activités ne correspondaient pas aux intérêts de la Russie« , a-t-il indiqué dans une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.
Créé en 1996, le Conseil de l’Arctique est un forum intergouvernemental de haut niveau qui facilite la coopération dans la région, notamment en matière de protection de l’environnement.
L’organe est composé du Canada, de la Norvège, de la Russie, du Danemark (représentant aussi le Groenland et les îles Féroé), de l’Islande, des Etats-Unis, de la Finlande et de la Suède. Sa présidence est assurée à tour de rôle tous les deux ans. La Russie en avait pris la présidence en mai 2021.
En mars 2022, les pays occidentaux membres du Conseil ont annoncé la suspension de leur participation à toute activité de ce forum en signe de protestation contre les événements en Ukraine. La Norvège occupe la présidence du Conseil de l’Arctique depuis mai 2023.
Avec MAP