Prison locale Aïn Sbâa 1: l’état de santé du détenu « S.N » est normal
L’état de santé du détenu « S.N« , incarcéré à la prison locale Aïn Sbâa 1, « est normal« , a indiqué l’administration de cet établissement pénitentiaire dans une mise au point mercredi.
Le détenu « se déplace de manière normale à l’intérieur de l’établissement et passe de longues heures à converser avec les membres de son équipe de défense qui lui rendent des visites récurrentes« , a précisé l’administration, en réaction à des articles parus de manière concomitante dans plusieurs sites électroniques sur l’état de santé de l’intéressé.
Selon la même source, ces articles prétendent que ledit détenu serait « dans un état de santé critique » et aurait adressé une demande à l’administration de l’établissement pour son transfert vers un hôpital extérieur en vue d’y suivre un traitement dispensé par un staff médical qui supervisait son état de santé avant son incarcération.
Sa défense a présenté, dans ce sens, une demande similaire à l’administration de l’établissement pénitentiaire, au Parquet compétent et à la DGAPR, prétendant que son état de santé le « rend incapable d’assister aux auditions et de répondre aux questions qui lui sont posées », ajoute-t-on.
Lire aussi : Prison locale d’Al Arjat 1: le détenu M.Z. a mis fin définitivement à sa grève de la faim
La mise au point a souligné que ledit détenu a effectivement présenté une demande au service de santé relevant de l’établissement pénitentiaire pour l’autoriser à suivre le traitement en externe sous la supervision d’un staff médical qui assurait le suivi de son état de santé avant l’incarcération.
Le détenu a refusé, sous prétexte de ne pas dévoiler la nature de sa maladie au médecin de la prison, de remettre audit service son dossier médical justifiant le mal dont il prétend souffrir.
Suite à ce refus, il a été informé qu’il ne pourrait en aucun cas être hospitalisé en externe sans la présentation d’un dossier médical et que la décision de son transfert relève uniquement du ressort du médecin de l’établissement et non d’une quelconque autre partie médicale qui lui est étrangère.
En réponse à la correspondance du Parquet compétent ayant transmis la demande adressée par la défense du détenu à l’administration, la mise au point a affirmé, que conformément aux dispositions régissant les soins de santé au sein des établissements pénitentiaires, le médecin de l’établissement est le seul habilité à prendre la décision d’hospitalisation en externe, sur la base de sa connaissance du dossier médical de l’intéressé.
De surcroît, il est impossible de faire sortir un détenu sans une connaissance préalable de la nature de la maladie telle que précisée dans le dossier médical présenté au service de santé, a fait savoir la même source, notant que le détenu a bénéficié de plusieurs consultations médicales à l’intérieur de l’établissement suites auxquelles il a reçu les médicaments adaptés à son état de santé.
Le détenu a tenté, à maintes reprises, de faire pression sur le médecin et l’administration de l’établissement pour son transfert vers un hôpital extérieur, contrairement aux dispositions légales en vigueur, a rappelé la même source, faisant savoir qu’il a aussi incité les fonctionnaires à manquer aux missions qui leur incombent au sein de l’établissement.
Compte tenu de ces agissements, l’administration a affirmé qu’elle prendra les mesures disciplinaires nécessaires à l’encontre de l’intéressé pour le dissuader et l’astreindre à respecter le règlement intérieur de l’établissement.
Et l’administration de l’établissement pénitentiaire de conclure qu’il ne sert à rien à la défense du détenu de publier des allégations sur son état de santé et le prétendu traitement qui lui serait réservé par le service de santé, tout en reliant ceci au processus de son dossier judiciaire en instruction, soutenant que ces manœuvres ne la dissuaderont nullement d’appliquer la loi et de prendre toutes les mesures pour garantir le respect de la loi au sein de l’établissement, sans manquement ni discrimination aucune.
Avec MAP