GNL MAROC : où en sont les infrastructures de stockage et de transport ?

Le Maroc entame sa transition énergétique en adoptant le gaz naturel liquéfié (GNL) comme moteur de croissance à long terme. En effet, du fait d’un contexte géopolitique mondial marqué par des turbulences, avec la guerre russo-ukrainienne a qui a profondément changé la cartographie de distribution énergétique mondiale, le Maroc se positionne comme un maillon essentiel de stockage et de distribution GNL à partir du terminal stratégique au port de Nador West Med.

Le Royaume a lancé un vaste programme de développement d’infrastructures gazières durables. Cinq organismes et sociétés publics notamment l’agence nationale des ports (ANP), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), la société Nador West Med (NWM), ainsi que la société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) sont engagées dans la réalisation de cette feuille de route, indique le ministère de la Transition énergétique et du développement durable dans un communiqué.

Cet ambitieux programme s’étendant sur plusieurs années dotera le Maroc de plusieurs points d’entrée pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi que d’une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel. Ce programme permettra de renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, le déploiement de l’offre Maroc pour les nouvelles filières de l’hydrogène vert et de ses dérivés et le développement du projet gazoduc Afrique-Atlantique. La société américaine Chart Industries a annoncé avoir reçu une commande portant sur la réalisation d’unités de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) au Maroc.

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Le Royaume a franchi un cap important vers l’avènement d’un futur énergétique novateur, en ratifiant une entente dédiée à l’amplification de son réseau d’infrastructures gazières. Pose de la première pierre d’un parcours audacieux et visionnaire dans le secteur énergétique. Une nouvelle ère pour la prospérité énergétique et le développement économique du Maroc s’annonce.

Un protocole d’envergure a été scellé pour une indépendance énergétique accrue et une transition assurée vers une économie plus verte. Une infrastructure avancée pour l’importation, le stockage et le transit du gaz naturel liquéfié. Plan ambitieux articulé sur plusieurs années, promet de transformer le paysage énergétique avec la création de points névralgiques pour le gaz naturel liquéfié (GNL) et le tissage d’un réseau de gazoducs reliant directement les sites de production nationale au cœur des consommateurs.

Etablir des connexions stratégiques tant sur le plan régional que mondial, propulser la production gazière à un niveau inédit. Le Maroc anticipe une production qui s’élèvera au-delà de 1,5 milliard de normo-mètres cubes d’ici à 2030, et compte réaliser plus de la moitié de cette production à partir de ses ressources offshores, notamment grâce à la découverte d’Anchois, et aussi l’exploitation de bassins onshore d’Essaouira, du Gharb et de Tendrara.

Développement des infrastructures essentielles, comme l’établissement d’un terminal GNL stratégique au port de Nador West Med, et à la construction d’un gazoduc pour relier ce dernier au Gazoduc Maghreb-Europe. Cette initiative constitue un tremplin vers la promotion des énergies renouvelables et l’essor de secteurs futuristes, particulièrement celui de l’hydrogène vert et de ses dérivés. S’insérant dans une perspective globale où le Maroc se positionne en acteur pivot dans la distribution de l’énergie propre et durable, renforçant ainsi son rôle dans le projet gazoduc Afrique-Atlantique.

Ce programme s’étendant sur plusieurs années, vise à doter le Royaume de plusieurs points d’entrée pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi que d’une infrastructure de stockage et de transport de gaz naturel. A court terme, les gazoducs permettront de raccorder aux bassins de production de gaz domestique aux consommateurs ainsi que le développement d’un terminal GNL au port de Nador West Med et d’un nouveau gazoduc pour connecter le terminal au gazoduc Maghreb Europe. Ce programme devra à terme renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, le déploiement de l’offre Maroc pour les nouvelles filières de l’hydrogène vert et de ses dérivés, et le développement du projet gazoduc Afrique-Atlantique.

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