Les aires protégées, un jalon essentiel pour la préservation de la biodiversité nationale
Les aires protégées constituent un jalon essentiel pour la préservation de la biodiversité nationale, a indiqué, jeudi à Rabat, le directeur général de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), Abderrahim Houmy.
S’exprimant lors de l’atelier du lancement de l’actualisation de l’étude nationale sur les aires protégées, élaborée en 1994, M. Houmy a souligné l’importance que revêt cette opération d’actualisation en ce sens qu’elle permettra de mettre à jour les différentes données sur les écosystèmes et la riche biodiversité.
Inscrite dans le cadre de la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en février 2020, cette initiative intervient également en réponse aux nouveaux objectifs du cadre mondial pour la biodiversité qui ont été adoptés lors de la COP15 de la convention sur la biodiversité biologique, a-t-il précisé.
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Ces objectifs, a-t-il soutenu, ne sont pas seulement des cibles à atteindre, mais des engagements essentiels pour assurer un avenir durable pour la planète et pour les générations futures, en exigeant des actions concrètes, une collaboration internationale renforcée et une volonté politique sans faille.
Et de noter que les aires protégées jouent un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité, la protection des écosystèmes fragiles et la création d’espaces dédiés à la recherche, à l’éducation et à la promotion du développement durable. Au Maroc, ces espaces représentent de véritables trésors naturels, abritant une richesse inestimable en termes de flore, de faune et d’écosystèmes uniques, a-t-il ajouté.
De son côté, la directrice adjointe de l’Agence française de développement (AFD), Béryl Bouteille Millet, a indiqué que l’actualisation de l’étude nationale sur les aires protégées du Maroc, réalisée dans le cadre du programme « Ghabati Hayati », financée par l’AFD, « bénéficie de l’assistance technique d’Expertise France ».
Elle vise à améliorer la gestion de la biodiversité et à soutenir une approche intégrée du développement du réseau d’aires protégées pour la prochaine décennie, a-t-elle relevé, notant qu’elle se basera sur une large concertation et sur la capitalisation des expériences acquises par les différents acteurs impliqués au cours de ces dernières années.
L’actualisation de cette étude intervient également en réponse aux nouveaux objectifs du cadre mondial pour la biodiversité (CMB), a-t-elle dit, rappelant les objectifs ambitieux à atteindre d’ici 2030, dont la préservation d’au moins 30 % des zones terrestres et marines grâce à des systèmes de zones protégées et à d’autres mesures de conservation efficaces par zone, ainsi que la restauration d’au moins 30 % des écosystèmes d’eau douce, marins et terrestres dégradés.
L’actualisation de l’étude vise à améliorer la gestion de la biodiversité et à soutenir une approche intégrée du développement du réseau d’aires protégées pour la prochaine décennie. Elle se basera sur une large concertation et sur la capitalisation des expériences acquises par les différents acteurs impliqués au cours de ces dernières années.
L’étude nationale des aires protégées, réalisée en 1994, a permis de caractériser les écosystèmes naturels ainsi que la faune et la flore, et d’identifier un réseau de 154 Sites d’intérêt biologique et écologique (SIBE) couvrant une superficie de plus de 2,5 millions d’hectares représentative des divers écosystèmes naturels marocains.
L’actualisation de l’étude a notamment pour objectifs de mettre à jour l’état de conservation des sites identifiés et de leur biodiversité, d’identifier de nouveaux sites prioritaires pour la conservation en réponse aux nouveaux enjeux nationaux et internationaux ,et d’inclure de nouveaux défis de conservation tels que la représentativité des écosystèmes.
Le réseau actualisé des aires protégées constituera un nouveau cadre pour mobiliser des partenariats techniques et financiers, ainsi que la communauté scientifique et technique, pour un suivi dynamique de la biodiversité et une gestion adaptative des écosystèmes naturels.
Avec MAP