Surveillance des projets à Casablanca : Le wali exige un rapport détaillé
À l’initiative du gouverneur de la région de Casablanca-Settat, le conseil régional a été sollicité pour présenter des rapports détaillant les projets en souffrance ou connaissant un ralentissement, avec une attention particulière pour ceux confrontés à des problématiques foncières. Des requérants ont soumis des plaintes au wali, sollicitant des autorisations pour des projets tels que la construction d’écoles et de cliniques.
Le Wali Mohamed Mhidia, a demandé au conseil régional de lui fournir des informations sur les chantiers en stagnation ou retard. Il s’intéresse notamment au centre d’enfouissement et de valorisation des déchets à Mejjatia Ouled Taleb dans la province de Mediouna et au marché de gros de volaille de Hay Mohammad.
Lors de réunions précédentes avec les entreprises de construction, le wali a exprimé son mécontentement face aux retards et interruptions observés sur certains sites, ainsi qu’à l’absence de comptes rendus explicatifs. L’agence urbaine de Casablanca doit également justifier les refus de modifications d’activité dans les zones industrielles.
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Les plaintes concernant les autorisations pour des écoles et cliniques privées sont également à l’étude. Les dossiers techniques et architecturaux des sites industriels de la capitale économique seront examinés, en particulier ceux du secteur de Ouled Salah, objet de multiples réclamations.
Selon les médias, le wali envisage de visiter inopinément les chantiers pour contrôler l’avancement des travaux et leur conformité aux exigences. Cette inspection inclura le parc du quartier Hay Mohammadi, prévu sur le site des carrières centrales, ainsi que les projets du district de Ain Sebaa, dont des piscines près du site Abbas Koura et du stade Larbi Zaouli.
Entre-temps, le Wali de Casablanca a donné des directives strictes aux autorités des zones avoisinantes pour surveiller les agences immobilières, dans le but de prévenir les fraudes contre les aspirants propriétaires.
Des plaintes ont été déposées suite à des escroqueries perpétrées par ces agences. Les demandeurs de logement ont exprimé leur frustration au wali et à l’administration centrale concernant l’arrêt inattendu des projets immobiliers, le non-respect des délais de construction et les annulations de réservations. Il a été révélé que certains promoteurs demandent des avances supérieures au tiers du prix total du logement pour financer la construction, sans signer de contrats notariés pour protéger les droits des acheteurs.