Parlement : Vers une élection des membres des commissions permanentes
Suite à l’obtention d’un consensus sur la composition des commissions permanentes et de leurs bureaux, les membres de la Chambre des représentants se sont réunis dans la soirée du lundi 13 mai pour procéder à l’élection de leurs membres. Ce consensus a été atteint après une longue lutte pour les postes vacants entre les groupes parlementaires et les groupes de travail des partis représentés à la Chambre des Représentants.
Après plus de trois semaines de blocage, les membres de la Chambre des représentants ont finalement pu résoudre la question qui les préoccupait : l’élection des membres des commissions permanentes et la détermination de la composition de leurs bureaux. En effet, un consensus a été trouvé la semaine dernière lors d’une réunion entre les chefs des groupes parlementaires et Rachid Talbi Alami, président de la première chambre.
Selon les accords conclus après le renouvellement de la confiance en Rachid Talbi Alami, des modifications importantes seront apportées à la structure de certaines commissions, notamment celle de la justice, de la législation et des droits de l’homme. La présidence de cette commission, précédemment détenue par le Mouvement populaire (opposition), a été confiée à l’Union socialiste des forces populaires (opposition).
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Les députés des groupes du Parti authenticité et modernité (PAM, majorité), du Rassemblement national des indépendants (RNI, majorité), du Mouvement populaire (MP, opposition) et du Parti de la justice et du développement (PJD, opposition) assureront la vice-présidence de cette commission, tandis que le RNI assumera également la fonction de rapporteur.
Une forte activité est attendue à la Chambre des représentants dans les jours et semaines à venir, alors que les commissions reprendront leurs travaux avec un agenda législatif chargé pour les députés. Les travaux de la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme seront particulièrement surveillés en raison de leur importance, puisque ses membres devront continuer à étudier, dans les semaines à venir, le projet de loi sur la procédure civile, ainsi que les réformes du code pénal et du code de la famille.
Ce consensus est le résultat d’une longue lutte pour les postes à pourvoir entre les groupes parlementaires et les groupes de travail des partis représentés à la Chambre des Représentants, qui a mené à l’organisation d’une séance plénière d’élection des organes de la chambre le lundi 22 avril. Cette réunion a été déterminante pour résoudre la crise entre les groupes des députés PPS, PSUF et ceux du Mouvement Populaire, afin de déterminer la position tant recherchée.
Pour rappel, l’équipe de l’opposition s’est retrouvée au cœur d’un conflit suite aux décisions de Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Celui-ci a décidé de retirer la présidence de la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme au groupe de députés du Mouvement populaire (MP), également dans l’opposition.